Placé est un être fin et délicat. Il sait "toujours se placer", selon Hollande (immédiatement après la victoire de Hollande à la présidentielle, Placé est le seul non socialiste sur la photo). C’est un grand ami d’Israël.
Il a d’abord été proche du PS, puis a rejoint le PRG et la franc-maçonnerie (sous l’influence de Michel Créneau).
Jean-Michel Baylet a dit de lui ( Le Nouvel Observateur du 28 novembre 2013) :
« Ce type est sans foi ni loi ! Il vendrait père et mère, son cynisme est total […] Tu lui prête un euro, non seulement il ne te le rend pas, mais il te pique ton portefeuille. […] Je le connais bien c’est moi qui l’ai formé ! »
Il fréquente les riads de Marrakech.
Après la mort de Crépeau, Placé rejoint les Verts.
Lorsque Cécile Duflot devient secrétaire nationale des Verts, en grand partie grâce à ses talents d’apparatchik à lui, il lance à Bruno Le Roux : « T’as vu qui est secrétaire nationale ? Ma meuf ! C’est moi le patron maintenant. »
Il copine avec Karoutchi, Dassault, Pierre Charon.
Quand il prend la parole à la Mutu dans un meeting antifasciste devant toutes les huiles de la gauche qu’il remercie pour leurs "acclamations", il fait rigoler tout le monde.
Auditeur financier, il n’a presque jamais travaillé au sens propre du terme.
En 2015, il signe un essai autobiographique : Pourquoi pas moi !. Il y écrit :
" Je suis devenu père il y a un peu moins de dix-huit mois. Un heureux bouleversement qui m’a aussitôt fait ressentir les limites de l’image que je peux encore renvoyer auprès des médias. Je ne pense pas en effet être un affreux politicard seulement motivé par des "coups tordus", comme beaucoup me présentent. Maintenant, peut-être suis-je un peu coupable d’avoir laissé s’installer dans les journaux cette image pour la moins caricaturale de ce que je suis réellement. Je n’aimerais pas que, dans dix ou quinze ans, ses amis disent à ma fille que son père n’est qu’une sorte de politicien sans conviction. Je pense, en toute modestie, mériter mieux."