Ce matin au réveil j’ai entendu sur France Info une voix féminine déclarer un truc du style : « Une chose qui est très peu relayée par les médias, c’est que Barack Obama est venu aux funérailles de Mandela avec Georges Bush... ».
Je viens de chercher sur le site de France Info l’émission précise où l’on pouvait entendre ces précisions, mais sans succès.
Pourtant je suis sûre de ne pas avoir rêvé (même si j’ai eu beaucoup de mal à émerger).
Par exemple, sur 20 minutes, on peut lire que Bush « s’est joint aux funérailles via Tweeter », sans confirmer qu’il s’y est joint plus que cela, en s’y déplaçant physiquement avec Obama :
« L’ancien président des Etats-Unis George H.W. Bush, 89 ans, a lui rejoint Twitter pour participer à l’hommage. Il totalisait mercredi déjà 50’000 abonnés. »
Par contre, sur un autre site d’info, on découvre que Bush se serait fait « huer par la foule » (->traduc’ google) :
« However, the crowd booed former U.S. president George W. Bush. »
N’y aurait-il pas confusion entre les " Bush" ?
D’accord, c’est pas facile : George Herbert Walker, celui de 89 ans, c’est papa Bush, ou "tata", comme on dit dans le bush, et George Walker, c’est fiston. Et, pour couronner le tout, ils ont été tous les deux présidents des US.
Et, si le premier est, apparemment, resté collé à Twitter, en robe de chambre dans sa modeste chambrette, le second, lui, est bel et bien allé à Johannesburg et a fait le voyage sur "Air Force 1" avec Obama et leurs épouses respectives. Avec eux voyageait également Hillary Clinton (peut-être la future présidente des US, si Obama lui en laisse un morceau d’ici là).
D’après l’article, chacun avait son espace privé. Les convenances ont donc été respectées.
Quant à Bill (mais non, pas "Bush" !"Clinton" ! Suivez un peu, bon sang) et Jimmy Carter, également anciens présidents, ils ont pris des avions séparés, et chacun le sien.
"Une chose qui est très peu relayée par les médias, c’est que Barack Obama est venu aux funérailles de Mandela avec Georges Bush... ».
Ouais, bof ! Qu’est-ce qu’elle voulait dire ? Que c’était une info importante ?
Mandela n’aurait certainement pas voulu que tous ces pitres, dont ceux sur la photo ci-dessus, se pressent à ses obsèques.
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Le 25 octobre 1983, alors que les États-Unis sont encore sous le choc de l’attentat de Beyrouth, Ronald Reagan ordonne l’invasion de la Grenade dans les Caraïbes où le gouvernement de Maurice Bishop a noué des liens avec Cuba. Les États-Unis, qui sont parvenus à faire croire à la communauté internationale que l’île est devenue une base soviétique abritant plus de 200 avions de combat, débarquent sans rencontrer de résistance militaire et installent un protectorat. La manoeuvre permet de redorer le blason de la Maison-Blanche.
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