En Afrique, c’est une tradition d’assassiner les leaders politiques gênants. En Amérique latine, où les USA ont perdu du terrain, on assassine moins, on peine à fomenter des coups d’Etat et à instaurer des dictatures militaires. Une solution est dans le lawfare.
C’est un concept conçu en 2001 par le général états-unien Charles Dunlap. Le mot est une contraction de « law » (loi) et « warfare » (art de faire la guerre). Il s’agit d’utiliser le droit comme arme de guerre.
Dans un texte publié par LGS, Jean-Luc Mélenchon, évoque son procès des 19 et 20 septembre et lâche cette phrase : « Après ma condamnation, je serai sans doute moins libre d’aller et venir ». Vous avez bien lu ? « Je serai » (futur) et non « je serais » (conditionnel).
Nous saurons bientôt si le Macronie a déclaré la guerre à un de ses plus redoutables opposants, si un pas de plus a été fait vers la démocrature et si les républicains, les défenseurs de la liberté se lèveront alors illico pour étrangler le lawfare avant qu’il les dévore tous (1).
Théophraste R. « Justice partout, liberté nulle part ».
Note (1) « Quand ils sont venus chercher… »