Pourquoi faut-il que l’image de cet artiste hors du commun, comme il en nait un par siècle, soit ternie par une vulgaire affaire d’argent (« Bon serviteur et mauvais maître ?).
Homme intellectuellement fruste et vrai génie de la chanson (Il aurait pu nous chanter l’annuaire), Johnny avait démontré qu’il avait plusieurs cerveaux, dont l’un comptait et l’autre chantait. Et un troisième pour soutenir Giscard, Chirac, Sarkozy…
Il avait choisi Los Angeles pour échapper à l’impôt sur sa fortune acquise en France où il fut soigné parce que l’effort de tous avait créé une école publique gratuite, capable de préparer chaque citoyen à des études supérieures qui savaient diplômer des médecins, oncologues, chirurgiens… Ah, la France, où un communiste partageux avait inventé la Sécurité sociale pour tous, où un autre ministre de même couleur avait créé l’EDF qui ne laissa pas un coin de France dans le noir (ni maisons, ni rues, ni hôpitaux) !
Parce que je passe trop souvent, en tournant honteusement la tête, devant des loqueteux accroupis dans la rue, j’avais renoncé à débourser 200 euros pour aller le voir en concert. J’en veux à son entourage d’optimiseurs fiscaux de m’avoir ainsi privé de l’artiste.
Théophraste R. (Sous-chef du Bureau de comptage des hyènes et des vautours qui vont se jeter sur la dépouille pour s’en nourrir).
PS. Il a quand même chanté Génération banlieue.