Reprise de la négociation de l’association UE-Amérique centrale
Honduras : leçon du putsch "correctif" et premier geste de l’UE
L’expression "coup d’Etat correctif" était utilisée dès novembre dernier à propos du Honduras par Dante Caputo, conseiller spécial du Secrétariat général de l’Organisation des Etats américains (OEA) et ex-ministre argentin des Affaires étrangères. "Ce n’est pas un coup d’Etat pour rester au pouvoir, mais pour le corriger. Je corrige ce qui ne me plaît pas, puis immédiatement des élections et je m’en vais" expliquait-il à la presse en marge d’un débat sur la démocratie régionale organisé au Panama.
Effectivement, le Honduras a voté le 29 novembre 2009, portant à la présidence le conservateur Porfirio Lobo, immédiatement reconnu par les Etats-Unis. Le jour de son investiture, le 27 janvier 2010, l’ex-président évincé par le putsch, Manuel Zelaya, reprenait le chemin de l’exil, cette fois en République dominicaine.
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http://www.latinreporters.com/honduraspol31012010.html