Du nabot qui nous gouverne ou l’ahurissante « ipséité » du Politique :
Que dans cette république bananière (*), une femme ne s’avise de porter la « burqa », c’est pire que si elle s’adonnait à un lancer de nains...Les propos sidérant d’un Ministre me donne à penser que si un homme, sans domicile fixe (selon la formule), meurt de froid dans la rue...Eh bien, en plein début du XXI siècle, c’est banal et la valeur de la vie, on s’en fout complètement.
Ce qui compte, en dépit de la paupérisation de plus en plus ostensible de la société française, c’est qu’un inamovible marchand de sommeil, fier représentant d’un gouvernement fantoche et du Peuple dans son entier, ne remédiera pas à cette situation...Il est Dieu...Là , partout...Oui, il est partout...Même dans nos conscience ?
En 2.010, il y aura dans ce beau pays en déconfiture, trois millions de pauvres gens qui s’appelleront « Rémi »...Pour ceux qui ne connaissent pas « Rémi », je les invite à venir faire les courses avec lui dans un « Supermarché »...
Sûr qu’avec 458 €uros par mois, ils pourront se gaver...
Pour ce qui est de l’Identité Nationale, de la Burqa et du reste, que l’âne qui votera par peur, en faveur de Celui qui focalise ses espoirs sur la fin d’une « immigration non contrôlée » et qui protègera les prébendes et le confort du nain intolérant...
Sur Celui qui a trouvé là un juteux fond de commerce et un bon « bouc émissaire », sur un faux débat en éludant la misère...
Je demanderai à l’âne de lire gratuitement (car bientôt l’air qu’il respirera, il devra le payer) et surtout s’il a fréquenté l’École de la République, de méditer sur la vie des bêtes, étant sûr que le Grand Équarisseur viendra un jour le visiter :
« L’à‚ne vint à son tour et dit : J’ai souvenance
Q’en un pré de Moines passant,
La faim, l’occasion, l’herbe tendre, et je pense
Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net.
A ces mots on cria haro sur le baudet.
Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
Qu’il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l’herbe d’autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort n’était capable-
D’expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. »
Jean-Marie BRUNIER
*Lire le Nouvel Obs du 25 juin 2009