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Communiqué : Ils travaillent ici ! Ils vivent ici ! Ils restent ici !

Communiqué de presse

Depuis vendredi 13 novembre 2009, plus de 300 sans papiers des Yvelines occupent le « Centre Huit » à Versailles pour obtenir leur régularisation et des papiers pour tous.

Lors du rassemblement devant la préfecture des Yvelines, vendredi après-midi, une délégation des collectifs de sans papiers et des organisations qui les soutiennent a été reçue par le secrétaire général de la préfecture. Lors de cette rencontre, a été exposé l’ensemble des revendications (cf. tract joint). L’ouverture de négociations a été demandée.

Une seconde rencontre a eu lieu dimanche soir. Une liste de 309 personnes, toutes situations confondues, a été remise avec l’exigence d’une régularisation.

Si la préfecture a accepté la liste, elle a indiqué que les situations seraient étudiées au cas par cas suite à la remise des dossiers sans s’engager sur des délais. Le secrétaire général de la Préfecture a précisé, que la situation des travailleurs sans papiers sera étudiée en priorité et au regard de la circulaire qui devrait sortir prochainement (Cf. Mouvement des travailleurs sans papiers grévistes). Il a reconnu que les délais actuels de réponse étaient trop longs et peu satisfaisants lorsqu’ils atteignent 2 ou 3 ans avec des récépissés sans autorisation de travailler. Il n’a cependant pris aucun engagement sur ces points.

Des rencontres sont prévues avec des représentants de travailleurs sans papier grévistes en Ile de France. Les discussions avec la Préfecture vont continuer lors de la remise des dossiers en cours de constitution. En fonction des résultats, de nouvelles actions sont envisagées.

Les signataires invitent les médias et l’ensemble de la population à venir rencontrer les occupants du « Centre Huit », 8 rue Porte de Buc à Versailles.

Ils travaillent ici ! Ils vivent ici ! Ils restent ici !

Versailles, le 17 novembre 2009

Collectifs de sans papiers des Yvelines sud, CFDT 78, CGT 78, FSU 78, Solidaires 78, UNSA 78, ASTI du Mantois, CEFY, LDH 78, MRAP 78 et RESF 78.

Contacts :

Bedi : 06 16 45 52 18

Daniel RICHTER : 06 17 18 55 79

Gilles : 06 73 39 14 96

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« Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous retrouverions à la rue illico. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi ! »

John Swinton, célèbre journaliste, le 25 septembre 1880, lors d’un banquet à New York quand on lui propose de porter un toast à la liberté de la presse

(Cité dans : Labor’s Untold Story, de Richard O. Boyer and Herbert M. Morais, NY, 1955/1979.)

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