La maman a dit oui, et un policier américain a tiré un coup de pistolet Taser sur une petite fille de 10 ans recroquevillée sur le sol de sa maison, parce qu’elle refusait de prendre sa douche avant d’aller dormir.
Vernon McDaniel, le maire de la ville d’Ozark (Arkansas) a demandé une enquête indépendante sur l’utilisation d’un pistolet Taser contre une fillette de 10 ans.
La police de l’état a refusé d’ouvrir une enquête considérant que c’était une enquête administrative du ressort de la ville, et pas une enquête pour un délit criminel.
Selon son propre rapport, l’officier de police Dustin Bradshaw a utilisé un pistolet Taser X26 sur la fillette après avoir reçu un coup de sa part. Le chef de la police d’Ozark considère que l’utilisation du Taser sur la fillette est justifié, précisant que l’officier n’avait pas reçu de réprimande et était toujours à son poste.
Le père divorcé de la fillette considère que fille ne devait pas être tasée. Le rapport précise que c’est la maman de l’enfant qui a autorisé le policier à tirer. Celui-ci avait vainement essayé d’emmener l’enfant sous la douche avec l’aide de sa mère.
Le policier a alors essayé de lui mettre des menottes, et voyant qu’elle "résistait à l’arrestation" a tiré sur elle avec son pistolet électrique. Elle a cessé de résister, il l’a menottée et enfermée dans sa voiture de patrouille.
Arkansas Democrat-Gazette
Finalement, le policier a été suspendu annonce The Arkansas Democrat-Gazette le lendemain. Suspendu pour 7 jours (mais sans suspension de son salaire) en attendant une enquête, non pas pour avoir tiré sur un enfant, mais pour l’absence de la caméra vidéo normalement placée sur son pistolet Taser.
Par Gilles Klein le 20/11/2009
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La contribution la plus importante d’Obama a été d’embellir, de vendre à l’opinion publique et de prolonger les guerres, et non de les terminer. Ils l’ont bien vu pour ce que sont réellement les présidents américains : des instruments permettant de créer une marque et une image du rôle des États-Unis dans le monde qui puissent être efficacement colportées à la fois auprès de la population américaine et sur la scène internationale, et plus précisément de prétendre que les guerres barbares sans fin des États-Unis sont en réalité des projets humanitaires conçus avec bienveillance pour aider les gens - le prétexte utilisé pour justifier chaque guerre par chaque pays de l’histoire.
Glenn Greenwald