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L’unité et les élections

STRATEGIE, ALLIANCE ET POUVOIR

Si l’heure est aux alliances c’est par stratégie électorale et donc de rapport au pouvoir.

A droite les alliances se font ou pour reprendre un terme cher aux capitalistes « les fusions » sont en pleines effervescences : l’UMP est en passe d’avaler et CPNT et De Villiers de façon à ce qu’ils ne leur portent pas ombrage pour les élections futures avec à la clé, toujours le même leitmotiv, de futurs portefeuilles ministériels ou d’emplois cadres auprès des secrétariats d’Etat. Les militants de ces partis apprécieront comment on achète leur voix, leur silence et donc leur obéissance d’ailleurs la fédération CPNT de l’Héraut a très moyennement apprécié la démarche (visiblement ils se sentent plus à gauche qu’à droite !).

Au centre les manoeuvres sont importantes, entre le Modem et le PS, les Ecolos-libéraux( la tentation est grande, surtout avec Bové et Cohn-Bendit de raccourcir l’appellation en Rigolo-libéraux) se sentent tout puissant depuis leur succès aux européennes et se permettent même le luxe de mener les débats, l’aile droite du PS paraît bien se situer dans ce contexte.
A gauche la vraie tendance socialiste (Montebourg, Hamon) paraît en mesure de proposer aux quelques élus PC de sauver leur siège aux prochaines régionales, ce qui leur permettra de ne pas trop perdre la face.

A gauche de la pseudo gauche, donc vraiment à gauche, le NPA est bien obligé de composer avec le FG qui lui a ravi la vedette, à tout point de vue ses derniers mois mais LO, le POI, le PT auxquels on peut ajouter quelques groupuscules veulent vraiment assumer une gauche de rupture et les dirigeants du PC sont vraiment partagés entre sauver leurs élus et montrer qu’ils sont viscéralement à gauche et aussi anti-capitalistes. Ce sont certainement eux qui jouent très gros lors des prochains scrutins.

La stratégie d’alliance des socialistes, alliance très élargie comporte de très grands dangers : on l’a vu en Italie ou la coalition de gauche a soutenu massivement une politique d’une grande austérité de Prodi au risque de se griller à jamais comme c’est arrivé par la suite avec le retour au pouvoir de « Benitoberlusconi ».Le PS ne se sortira de l’ornière où il s’est fourré que lorsqu’il reviendra à des valeurs de gauche, qu’il ne sera plus obsédé par le pouvoir, la sociale démocratie qui n’intéresse personne et qu’il reviendra à une opposition ferme et assurée.

Le PS et le PC feraient bien de se souvenir de cette grande désillusion italienne.

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Cuba, Fidel et le Che - ou l’aventure du socialisme
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