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Etudiants agressés par le président de l’université de Nice (27 Avril 2009)

(27 Avril 2009) Albert Marouani, président de l’université de Nice, vient faire une conférence sur le campus bloqué de Saint-Jean d’Angély, en lutte depuis 2 ans contre la LRU, en grève depuis 3 mois (enseignants, personnels et étudiants). Conférence qui a pour thème l’autonomie des universités et les bienfaits de la concurrence libre et non faussée entre les universités.

Face à cette provocation, les universitaires mobilisés font un barrage filtrant à l’entrée de l’amphithéâtre pour tenter d’instaurer un dialogue. Albert Marouani s’en prend physiquement aux grévistes sans même tenter d’entamer ce dialogue. Ils les menace ensuite d’exclusion et de conseil de discipline. Selon ses propres termes, les grévistes "ne sont rien", " ne sont pas chez eux" et les insulte allègrement : "Vous n’êtes rien", "Allez vous faire voir petit imbécile", "Vous êtes une bande de lâches oui de lâches", "Fascistes","Bande de minables","Tous des débiles","Incapables de faire des études","vous serez traduit en conseil de discipline","Je vous reconnaîtrai un par un’, "Vous passerez la nuit au poste".

Ensuite, la brigade d’intervention de la police nationale a procédé a des contrôles d’identité et a une fouille sur le seul étudiant gréviste d’origine maghrébine avec la bénédiction de l’administration.

voir la vidéo http://www.youtube.com/watch?v=AuCLy3IZqSk

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Le choix de la défaite - Les élites françaises dans les années 1930
Annie LACROIX-RIZ
Comment, pour préserver leur domination sociale, les élites économiques et politiques françaises firent le choix de la défaite. Un grand livre d’histoire se définit premièrement par la découverte et l’exploitation méthodique de documents assez nombreux pour permettre des recoupements, deuxièmement, par un point de vue qui structure l’enquête sur le passé (Annie Lacroix-Riz répond à Marc Bloch qui, avant d’être fusillé en 1944, s’interrogeait sur les intrigues menées entre 1933 et 1939 qui (…)
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« Le pire des analphabètes, c’est l’analphabète politique. Il n’écoute pas, ne parle pas, ne participe pas aux événements politiques. Il ne sait pas que le coût de la vie, le prix de haricots et du poisson, le prix de la farine, le loyer, le prix des souliers et des médicaments dépendent des décisions politiques. L’analphabète politique est si bête qu’il s’enorgueillit et gonfle la poitrine pour dire qu’il déteste la politique. Il ne sait pas, l’imbécile, que c’est son ignorance politique qui produit la prostituée, l’enfant de la rue, le voleur, le pire de tous les bandits et surtout le politicien malhonnête, menteur et corrompu, qui lèche les pieds des entreprises nationales et multinationales. »

Bertolt Brecht, poète et dramaturge allemand (1898/1956)

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