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EUROPE, LES PEUPLES PAYENT LA CRISE

Elections Européennes : « COMMUNISTES » aura des candidats partout

Notre parti présente dans toutes les régions des candidats aux élections Européennes du 7 juin. Ils seront porteurs de notre mot d’ordre : NON à l’Europe capitaliste.

Que recouvre ce mot d’ordre ? Quelle est notre conception des relations en Europe ?

Qui est aux commandes de l’Union Européenne ?

Ce sont les grands groupes capitalistes qui ont la main mise sur l’Union Européenne.

Dans le monde entier de grands ensemble capitalistes se sont formés et se développent, En Amérique, en Asie, en Europe bien évidemment, demain en Afrique…

L’Union Européenne actuelle comprend 27 pays avec 500 millions d’habitants, soit un ensemble économique capitaliste de tout premier plan.

L’objectif de ses promoteurs est son renforcement permanent, économique évidemment mais aussi politique ne l’oublions pas, pour la placer dans la concurrence mondiale énorme entre les groupes multinationaux. Tout est fait pour être centralisé économiquement et politiquement. On a vu les fusions acquisitions galoper comme dans le monde entier ces dernières années. En 2007, en Europe, elles ont augmenté de 73% sur 2006.

Dans cette Europe, les profits battent des records (voir nos articles à ce sujet). Dans le même temps, on assiste dans chacun de ces pays aux privatisations, à la casse des statuts et des conventions collectives, à la réduction des dépenses publiques et sociales, aux fermetures d’entreprises, aux délocalisations.

Avant la crise, il y avait en Europe 108 millions de travailleurs précaires, 26 millions de travailleurs et travailleuses pauvres. Aujourd’hui en Europe comme dans le monde, la crise du capitalisme est loin d’être terminée. La récession gagne tous les pays. Des centaines de milliers d’emplois sont détruits. Le BIT (Bureau International du travail) prévoit qu’en Europe il y aura 8 millions de chômeurs supplémentaires en 2009. Mais les gouvernements de tous les pays, droite et gauche confondus, donnent des centaines de millions d’euros pour aider les banques et les grandes entreprises capitalistes.

L’Europe actuelle a été créée par les capitalistes pour les capitalistes. Le premier acte a été la création de la communauté européenne du charbon de l’acier en 1951 à l’initiative de Robert Schuman Ministre des finances d’alors.

Pour renforcer sa puissance, cet ensemble capitaliste a besoin :

*De s’élargir. C’est ce qui s’est fait. De 9 pays, elle est passée à 15 puis à 27 pays aujourd’hui. Ce n’est pas fini. Il est aujourd’hui question de l’étendre à l’Ukraine, la Turquie, aux pays de l’ancienne Yougoslavie…

*De se structurer économiquement.

La libre circulation des capitaux et des hommes permet d’aller là où le taux de profits peut être le plus élevé, les salariés exploités au moindre coût.

L’Euro a été mis en place en 2002 comme un outil pour le patronat pour lui permettre d’utiliser une main d’oeuvre mobile et flexible selon ses besoins, d’écraser les salaires. On le voit fonctionner depuis 6 ans. C’est un outil puissant que patronat et gouvernements utilisent pour casser les statuts, revenir sur les acquis sociaux, réduire la protection sociale.

Il a servi au capital pour pratiquer une politique d’exportation de capitaux et de délocalisation, de spéculation financière. On voit aujourd’hui ce que valaient les discours sur l’Euro fort pour « remettre en cause l’hégémonie du dollar ». L’Euro a joué un rôle complémentaire à celui du dollar dans le développement de la crise du capitalisme.

L’euro est un outil conçu pour accélérer l’intégration européenne, la désintégration des Etats nationaux.

* politiquement : Déjà depuis des années, 90% des textes qui régissent notre pays émanent de l’Union européenne : - réduction des dépenses publiques et sociales - pénétration du secteur privé dans le public - réformes des universités, du secteur santé… déficit budgétaire fixé à 3%.

Rappelons les étapes principales de l’intégration européenne : Après le traité de Rome, le traité de Maastrich en 1992 - le pacte de stabilité en 1997 - le traité d’Amsterdam en 1998- le traité de Nice en 2000- l’euro en 2002 - le projet de constitution européenne en 2005 (rejeté en France par le NON majoritaire) - et le « traité simplifié » mis en place à Lisbonne en septembre 2007. La logique d’intégration est appelée à couvrir de plus en plus de domaines et à se substituer de plus en plus à la souveraineté nationale.

La disparition des nations est programmée

Les nations sont un handicap au renforcement au pouvoir capitaliste en Europe. La disparition des Etats nationaux est un grand objectif.

La réforme du territoire français contenue dans le projet de la commission Balladur est prévue pour être achevée en 2014. Elle est une adaptation des structures de la France à l’Europe. Elle est une avancée vers l’éclatement de la nation : disparition de milliers de communes- disparition des départements- regroupement des régions à 14 ou 15 pour commencer- création de métropoles autour de 11 grandes villes, régions et métropoles directement liées à l’Europe.

L’autonomie des Universités privatisées, concurrentielles, la réforme des hôpitaux régionalisés avec l’introduction du privé, la privatisation et le regroupement des services publics fait partie intégrante de cette adaptation à l’Europe capitaliste.

P. Mauroy 1er Ministre de François Mitterrand de 1981 à 1984 explicitait déjà dans un rapport qu’il fallait engager la refonte du territoire français en liaison avec l’Europe.

L’Europe est une puissance militaire

C’est une puissance militaire énorme qui a une force d’action rapide, prête à intervenir partout pour assurer la présence capitaliste, faire régner l’ordre capitaliste dans un pays. Elle pourrait intervenir demain contre les travailleurs de cette Europe en lutte.

Par ailleurs l’industrie d’armement est une source énorme de profits. La France à elle seule a vendu en 2005, pour plus de 6 milliards de dollars d’armement aux seuls pays en développement.

La perspective que nous défendons est à l’opposée des objectifs capitalistes que nous combattons.

 Nous défendons l’indépendance nationale

Une véritable coopération pour le progrès ne peut exister que sur la base du développement de chaque nation, du respect de la souveraineté de chaque peuple. C’est pourquoi nous sommes contre tout traité, organisme ou gouvernement supranational. Nous sommes pour des accords de coopérations mutuellement avantageux qui respectent la souveraineté de chaque nation.

Il y a en France les moyens d’augmenter le SMIC, les salaires, les pensions, qu’on peut développer l’emploi, les capacités industrielles, assurer la santé pour tous, la retraite, développer une véritable politique publique d’enseignement et de recherche. Nos objectifs participent de l’action pour le développement économique et social de la nation française et des moyens d’assurer son indépendance.

A Gauche comme à droite, en France, tous les partis politiques s’inscrivent dans l’Europe Capitaliste.

Le PS a voté OUI à tous les traités européens. Il a été un artisan particulièrement actif de la constitution de cette Europe capitaliste quand il a été au pouvoir en France. Tous les autres partis de gauche et d’extrême gauche sont pour l’Europe. Laisser croire que cette Europe pourrait devenir « sociale » relève de la mystification.

Communistes
http://www.sitecommunistes.org/

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/1d/Communistes.JPG

NON à l’Europe capitaliste !

http://fr.wikipedia.org/wiki/Communistes_(mouvement_politique)

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