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CONCERTATION PIEGE A ... (communiqué)

CONCERTATION PIEGE A ...

Après s’être cassé les dents sur les manifestations lycéennes et avoir opéré un repli tactique jusqu’à la rentrée 2010, Darcos contre-attaque en lançant une pseudo concertation.

On nous l’a déjà faite !

Thélot et la réforme des collèges sont déjà passés par là . Le coup de la concertation, le ministère s’en sert et s’en servira encore pour se prévaloir du consensus et tenter de faire avaler des couleuvres aux enseignants, parents, élèves et à l’opinion public plus largement.

Dîtes-nous ce que vous souhaitez pour les lycées, on vous expliquera comment vous en passer ! C’est la devise gouvernementale pour engluer l’opinion dans des pseudo démarches démocratiques sur internet ou au cours de quelques réunions prétextes dans les établissements. Il s’agit d’entretenir le trouble et la confusion pour mieux faire passer la réforme gouvernementale.

Le gouvernement situe la démarche dans le cadre des points de convergences, déjà acceptés par certains, ce qui est une manière de conclure avant la lettre.

D’autre part, comment accepter de participer à cette mauvaise farce alors qu’il s’agit d’entériner l’idée selon laquelle on réformerait le lycée en supprimant 80 000 postes ? Le premier préalable est bien de faire revenir le ministère sur ces suppressions de postes programmées.

Cette concertation alibi s’inscrit de plus dans le contexte de la mise en route des contrats d’objectifs passés entre les établissements et les collectivités territoriales. Les conditions sont créées pour que les horaires « matière » soient dorénavant à géométrie variable et dépendent des priorités économiques des collectivités territoriales. L’autonomie des établissements ne sera pas que financière mais aussi pédagogique avec les conséquences sur la formation des élèves, la hiérarchisation des enseignements et sur l’emploi des enseignants.

Par ailleurs, l’individualisation, des cursus des lycéens, qui devraient soi-disant les préparer à l’université les mettra de fait plus en difficulté en les privant du cadre classe et en les livrant à eux-mêmes. La conquête de l’autonomie ne peut se confondre avec une course à obstacles sélectifs.

Enfin le leurre de la concertation risquerait de trop bien fonctionner si l’on oubliait que la réforme des lycées ne concerne pas que les lycées généraux et technologiques. Elle est déjà effective dans les lycées professionnels. Les élèves subissent les conséquences de la suppression d’une année d’étude depuis que le bac professionnel ne se prépare plus qu’en trois ans.

NOUS REFUSONS DE TOMBER DANS LE PIEGE DE CETTE CONCERTATION

SUD éducation se bat pour une autre école, gratuite, laïque et égalitaire.

SUD éducation refuse l’idée de l’orientation sélective et dénonce le tri social qui consiste à condamner massivement des jeunes à l’apprentissage des métiers et à l’employabilité avant même que d’avoir fait le nécessaire pour leur permettre d’accomplir leur formation scolaire.

SUD éducation est favorable à un enseignement polytechnique pour tous les jeunes, du temps pour former tout le monde. Nous nous opposons à toutes formes d’évaluation sélective et toute pression économique sur l’école.

Sud Education Paris

http://sudeducation75.org/article.php3?id_article=342

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DE QUOI SARKOZY EST-IL LE NOM ?
Alain BADIOU
« Entre nous, ce n’est pas parce qu’un président est élu que, pour des gens d’expérience comme nous, il se passe quelque chose. » C’est dans ces termes - souverains - qu’Alain Badiou commente, auprès de son auditoire de l’École normale supérieure, les résultats d’une élection qui désorientent passablement celui-ci, s’ils ne le découragent pas. Autrement dit, une élection même présidentielle n’est plus en mesure de faire que quelque chose se passe - de constituer un événement (tout au plus (…)
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Lorsqu’ils n’arrivèrent pas à s’en prendre à nos arguments, ils s’en sont pris à moi.

Julian Assange

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