11 

12 règles infaillibles pour publier des nouvelles en provenance du Proche Orient dans les grands médias.

reprise d’article

Note de Sin Permiso : Notre ami et collaborateur Emir Sader nous a fait parvenir ce texte anonyme envoyé, en français, au blog qu’Emir tient dans la publication brésilienne Carta Maior.

1. Au Proche Orient, ce sont toujours les Arabes qui attaquent les premiers et c’est toujours Israël que se défend. Cette défense s’appelle « représailles ».

2. Ni les Arabes, ni les Palestiniens, ni les Libanais n’ont le droit de tuer des civils. On appelle cela du « terrorisme ».

3. Israël a le droit de tuer des civils. Cela s’appelle de la « légitime défense ».

4. Lorsque Israël tue des civils en masse, les puissances occidentales demandent qu’il le fasse avec plus de retenue. Cela s’appelle « réactions de la communauté internationale ».

5. Ni les Palestiniens ni les Libanais n’ont le droit de capturer des soldats israéliens à l’intérieur d’installations militaires équipées de sentinelles et de postes de combat. Il faut appeler cela « séquestration de personnes sans défense ».

6. Israël a le droit de séquestrer, à n’importe quelle heure et n’importe où, autant de Palestiniens et de Libanais qu’il lui plaira. Le chiffre actuel tourne autour de dix mille, parmi lesquels 300 sont des enfants et mille sont des femmes. Il n’est pas nécessaire de fournir la moindre preuve de culpabilité. Israël a le droit de garder en détention indéfiniment des prisonniers, même si ceux-ci sont des personnalités démocratiquement élues par les Palestiniens. On appelle cela « emprisonnement de terroristes ».

7. Quand on mentionne le mot "Hezbollah" , il est obligatoire d’ajouter dans la même phrase : « soutenu et financé par la Syrie et par l’Iran ».

8. Quand on mentionne « Israël », il est catégoriquement interdit d’ajouter : « soutenu et financé par les Etats-Unis ». Cela pourrait donner l’impression que le conflit est inégal et que l’existence d’Israël ne court aucun danger.

9. Dans les informations concernant Israël, il faut toujours éviter qu’apparaissent les locutions suivantes : « Territoires occupés », « Résolutions de l’ONU », « Violations des Droits de l’Homme » et « Convention de Genève ».

10. Les Palestiniens, comme les Libanais, sont toujours des « lâches » qui se cachent au milieu d’une population civile qui ne les aime pas. S’ils dorment chez eux, avec leur famille, cela porte un nom : « lâcheté ». Israël a le droit d’anéantir, avec des bombes et des missiles, les quartiers où ils dorment. Cela s’appelle : « des frappes chirurgicales de haute précision ».

11. Les Israéliens parlent mieux l’anglais, le français, l’espagnol ou le portugais que les Arabes. C’est pourquoi ils méritent d’être interviewés plus souvent et, donc, d’avoir plus souvent que les Arabes l’occasion d’expliquer, au grand public, les règles ci-dessus pour la rédaction des nouvelles (règles 1 à 10). On appelle cela « la neutralité journalistique ».

12. Toutes les personnes qui ne sont pas d’accord avec les susdites Règles sont, et il faut que cela se sache, des « terroristes antisémites hautement dangereux »

Traduction en espagnol pour Sin Permiso de Leonor Març
http://www.sinpermiso.info/textos/index.php?id=2273

Traduit de l’espagnol par Manuel Colinas
http://www.rebelion.org/noticia.php?id=78468

COMMENTAIRES  

06/01/2009 17:32 par eric faget

je ne suis d’accord avec aucune de ces regles.
eric faget

06/01/2009 18:22 par Anonyme

on pourrait ajouter qu’on ne dit pas "armée israélienne", mais "tsahal", qui est un joli mot... Qui peut se vanter d’avoir un petit nom pour son armée ?

06/01/2009 18:59 par observateur

C’est un fait, il faut être aveugle pour croire que les media et les intérêts qui s’y cachent n’ont pas de parti pris. En tout temps, on est toujours le terroriste de quelqu’un...Allemagne, France, Algérie, et bien d’autres.

06/01/2009 19:19 par lulu

tout a fait d accord avec les 12 regles
si l on regarde l info a la tele ou ecoute la radio

07/01/2009 00:53 par moi

Permettez-moi d’ajouter une 13me règle qui vient des Pays-Bas. Cette règle consiste à préciser que la presse Européénne est vendue au Hamas. Il faut le faire chaque fois qu’on rapporte une information qui pourrait déplaire à l état hébreux qui s’en fiche de l’opinion internationale et du ’machin’ de New York. En effet, il y a quelques jours, le reporter d’une chaine TV de droite Néérlandaise, tout juste débarqué en Israel a commencé dans son premier reportage par narrer la déception des Israéliens choqués par le parti-pris des journalistes Européens, tous pro-Hamas. Je me demande pourquoi, résident des Pays_Bas, je ne l’ai pas remarqué. La seule explication c’est qu’il y a belle lurette que je n’ai pas été chez un ophtalmo, ou un oto-rhino pour contrôler mes facultés visuelles et auditives, incapables de discerner l’intégrisme musulman des médias Néerlandais.

07/01/2009 01:37 par Zidane

Règle n°1 : Les Israéliens ont le droit de jouer sur les deux parties du terrain ; en revanche, les Palestiniens joueront uniquement sur la leur.

Règle n°2 : Pour des raisons de sécurité, il est interdit aux Palestiniens de faire des passes au sein de leur équipe, le ballon étant en effet susceptible de blesser un joueur israélien.

Règle n°3 : Il n’y aura pas de cage de buts sur le terrain israélien.

Règle n°4 : l’équipe israélienne est autorisée à marquer un but à n’importe quel moment, y compris à la mi-temps et y compris de la main.

Règle n°5 : Aucun supporter palestinien ne sera admis parmi les spectateurs. Seule l’équipe israélienne a le droit d’être supportée.

Règle n°6 : C’est aux Israéliens de choisir les journalistes de la presse sportive et le contenu de leurs articles.

Règle n°7 : L’équipe israélienne encourage les joueurs palestiniens à marquer des buts dans leur propre cage. Ceux qui s’y refuseront seront qualifiés de terroristes et seront interdits de jeu.

Règle n°8 : Les joueurs palestiniens sont autorisés à quitter le terrain ; il leur est en revanche impossible d’y retourner, mais ils peuvent se faire remplacer par des joueurs israéliens.

Règle n°9 : L’équipe israélienne choisit les arbitres et elle leur indique là où ils doivent regarder.

Règle n°10 : Le capitaine de l’équipe palestinienne sera nommé par l’équipe adverse.

Règle n°11 : Ni les fautes des Israéliens, ni les belles phases de jeu des Palestiniens ne pourront être retransmis à la télévision.

Règle n°12 : Israel est autorisé à confisquer l’argent donné par les sponsors des clubs palestiniens si ces derniers se comportent mal sur le terrain en cherchant à gagner la partie.

Règle n°13 : Seuls les joueurs israéliens ont droit à des rafraîchissements.

Règle n°14 : L’équipe palestinienne devra jouer où et quand son adversaire le décidera.

Règle n°15 : Naturellement, ces règles ne valent que pour les Palestiniens. L’équipe israélienne est autorisée à changer les règles à tout moment. Il n’est pas nécessaire d’avertir les Palestiniens des changements.

07/01/2009 17:22 par vladimir

LA LIBERTE DE LA PRESSE INTERNATIONALE BAFOUEE A GAZA :

Le gouvernement et les militaires israeliens ignorent toujours l’arret de la Cour Supreme Israelienne autorisant la presence de journalistes etrangers a Gaza :

Locked Out : Israel STILL Keeping Foreign Reporters from Gaza War Zone

By ARTHUR MAX

Published : January 05, 2009 2:29 PM ET

EREZ CROSSING, Israel

Israel scrapped arrangements Monday to allow the first foreign reporters into the Gaza Strip since the military launched its offensive against Palestinian militants, adding to mounting media frustration at being locked out of the war zone.

The ban on foreign media, which has been appealed to the Israeli Supreme Court, drew criticism from journalists that Israel is trying to manage the story.

Israel asserts that opening border crossings for journalists would endanger staff at the terminals, which have often been targeted by militants.

The Associated Press and a some other news organizations have Palestinian reporters, photographers and cameramen based in Gaza. Many media have no reliable source of independent information.

"The barring of outside news organizations from Gaza hampers the flow of unbiased information of vital interest to the entire world. Authorities on all sides should work to allow access by journalists in keeping with the aims of press freedom," said John Daniszewski, the AP’s managing editor for international news.

The Israeli government has long banned Israeli journalists from entering Gaza because of fears for their safety, but foreign reporters previously were permitted in, even during times of heavy fighting.

Human Rights Watch urged Israel to open Gaza to journalists and human rights monitors to report on the actions of both sides. "Their presence can discourage abuse by warring parties and help save lives," the New York-based organization said.
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Some 350 reporters have descended on Israel since Dec. 27, when the military launched an intense air war aimed at halting rocket fire from Gaza. Those journalists bolstered a permanent foreign press corps of some 900 media personnel and hundreds more Israelis working for foreign companies.

"Israel has never restricted media access like this before, and it should be ashamed," said Ethan Bronner, The New York Times bureau chief in Jerusalem. "It’s betraying the principles by which it claims to live."

The army initially was set to allow eight reporters to cross into Gaza on Friday, under a compromise engineered by the Supreme Court, then postponed it to Monday. But the plan was abandoned as combat intensified around the Erez checkpoint, the main civilian crossing from Israel into Gaza.

The Red Cross aborted the evacuation of 33 foreign passport holders from Gaza. Its bus turned back just 500 yards from the border because of the fighting and an obstacle in the road, Austrian Ambassador Michael Rendi said. Among the passengers were Austrians, Germans, Canadians and Filipinos, most of them married to Palestinians.

Dozens of trucks carrying food and humanitarian aid entered Gaza through a separate cargo crossing farther south.

Daniel Seaman, director of Israel’s Government Press Office, said opening the Erez crossing would endanger its staff. But Seaman also asserted the absence of foreign journalists was good for Israel because the Hamas militants who rule Gaza fabricate coverage to make Israel look bad.

"And they get away with it because of the unprofessional cooperation of the foreign press, which takes questionable reports at face value without checking," he said.

Reporters who cannot enter Gaza devote much of their time reporting on rocket attacks by Palestinian militants and filming the damage caused on the Israeli side of the line, or filming Gaza from distant vantage points inside Israel.

Hesna Al Ghaoui, a correspondent for Hungarian television, was reduced to filming her cameraman change a flat tire on their rented car inside Israel, footage she said she would use in a report on how she covered the war. She said she had applied "many times" to enter Gaza.

"I have been reporting from many wars and conflicts, but I have never met such frustration," she said.

In the buildup to its air assault on Gaza, Israel sealed the border to all but the most vital supplies. The only people allowed in or out were urgent medical cases and a few humanitarian workers. Restrictions were further tightened after the air bombardment began.

The Foreign Press Association appealed the ban to the Supreme Court. Without making a final ruling, the court suggested a compromise of sending in a handful of reporters to act as a "pool," sharing their reports with other foreign media.

"We want to honor that decision," army spokesman Doron Spielman said, but he added it would be done only in a way that would not compromise military operations or endanger journalists.

Hamas officials went into hiding after the bombing campaign began and were unavailable for comment. But Ghazi Hamad, a Hamas spokesman, said before the fighting erupted that the ban on journalists was part of an Israeli policy of isolating Gaza internationally.

"This stops outside parties from seeing the crisis taking place in Gaza," he said.

ARTHUR MAX

http://www.editorandpublisher.com/eandp/news/article_display.jsp?vnu_content_id=1003926814

09/01/2009 14:13 par Jean Aytromar

C’était donc un peu d’humour (efficace) contre le principal levier de l’antisémitisme, qui se trouve en Israël.

Ils volent méthodiquement les terres, affament, détruisent les oliveraies centenaires, dressent un interminable mur de la Honte, crient à l’agressé, rassemblent des civils dans une maison et la bombardent, tirent sur des enfants (jusque dans des écoles), accusent les parents de les avoir utilisés comme boucliers.

ô ignominie raciste qui prétend qu’un peuple existe où les parents font volontairement tuer leurs enfants !

Bientôt, quand les Israéliens auront achevé la shoah du peuple de Palestine, ils alerteront le monde sur la perversité des cadavres en nous disant qu’ils font exprès de puer.

Et il se trouvera des journalistes français pour répercuter l’information et pour donner le micro à l’ambassadeur d’Israël à Paris qui confirmera en se posant en représentant d’un peuple martyr obligé de vivre avec un mouchoir sur le nez, au milieu des mouches bleues.

10/01/2009 02:34 par mhsba

je rajoute une 13me qui est : quant un juif francais va combatre en isrel c’est un reserviste:mais quant un musulman fait la meme chose c est un téroriste

10/01/2009 13:18 par cyclomal

Une nouvelle règle semble apparaitre ces jours ci que je formulerais ainsi :

En Occident, toute manifestation de soutien à la population palestinienne sera présentée comme potentiellement dangereuse pour l’ordre public. On insistera sur la présence policière massive, chiffrée, rendue nécessaire par la probable survenance d’incidents à caractère antisémite.
On reprochera alors aux "soutiens des terroristes" d’être responsables d’une contagion du conflit israélo-palestinien sur le sol en question.

En occident aussi, les manifestations de soutien à la politique israélienne conduites par des associations juives, et se revendiquant comme telles, seront protégées par la police et autorisées à se regrouper devant l’ambassade d’Israël et les caméras de télévision.

10/01/2009 14:24 par Anonyme

C’est tiré d’un bloc-notes de Bernard Langlois :
http://www.politis.fr/article1778.html de juillet 2006 !

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