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Investissez dans la grève !

En cette période d’incertitude de la bourse, il existe un moyen sûr de ne pas perdre bêtement son argent.

Voyons un peu :
Vous prenez votre retraite à 60 ans.
Mettons que vous mouriez à 75 ans. (Ce n’est déjà pas si mal ; il faut bien mourir un jour).
Cela fait donc 15 ans de retraite. Soit 180 mois.
Mettons que le projet Fillon passe.
Il ampute votre retraite disons en gros de 400 euros par mois. C’est une hypothèse optimiste.
Vous perdriez alors 180 x 400 = 72 000 euros (472 290 F)
Mais vous n’êtes pas un de ces pigeons qui se laissent plumer. Vous êtes un "trader" dans l’âme. Il y a un bien meilleur plan.
Vous faites grève.
Cela vous coûte 100 euros par jour, peut être moins. Probablement moins.
Avant d’atteindre 72 000 euros de retenue sur votre salaire, vous pouvez donc vous permettre de faire 720 jours de grève !
Une année de travail comporte environ 47 semaines. A 5 jours par semaine cela fait 235 jours.
Pour perdre plus en faisant grève qu’en acceptant la réforme Fillon/Raffarin, il faudrait que vous fassiez 3 ans et 15 jours de grève !!!!!

Or il suffit d’observer un peu pour comprendre rapidement que Fillon et Raffarin ne sont que de piètres fusibles, qui ne tiendraient que peu de temps, pourvu qu’en face il y ait un mouvement déterminé.
Alors pas d’hésitation : Investissez, investissez vous dans la grève !!!
Même 3 ans et 15 jours de grève vous coûteront moins que la réforme Raffarin !!!

N.B : Toutes les valeurs retenues pour cette simulation ont été choisies de manière à obtenir des résultats nettement en deçà de la réalité

Photo : Cirano.

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La Tiers-Mondialisation de la planète - Bernard Conte
La Tiers-Mondialisation de la planète, c’est le laminage des classes moyennes et la polarisation riches-pauvres de l’ensemble des sociétés, les ramenant toutes à l’état du Tiers-monde d’avant les « miracles ». On peut diversement décrire ce phénomène : « prolétarisation des classes moyennes », « classes moyennes à la dérive », « déclassement »… Bernard Conte analyse le caractère universel de cette transformation sociale comme résultat des politiques économiques néolibérales mises en oeuvre (…)
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Je ne sais pas ce qu’est un homme, je ne connais que son prix.

Bertolt Brecht

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