RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Le président de l’Assemblée générale de l’Onu menacé de mort

Le président de l’Assemblée générale des Nations unies, le Nicaraguayen Miguel D’Escoto, volontiers critique envers Israël et les Etats-Unis, a fait l’objet de menaces de mort sur internet, a déclaré lundi 15 décembre son porte-parole.

"Il y a des menaces très graves contre sa vie et il les prend au sérieux", a dit à la presse Enrique Yeves. "L’équipe de sécurité de l’Onu les prend également au sérieux."
D’Escoto, prêtre catholique et ancien ministre des Affaires étrangères du Nicaragua, a émis de nombreuses critiques envers Israël et les Etats-Unis depuis qu’il a pris la tête de l’Assemblée générale de l’Onu, en septembre.

Il a récemment comparé l’attitude d’Israël envers les Palestiniens à la politique de ségrégation en Afrique du Sud du temps de l’apartheid.

Selon Yeves, les services de D’Escoto ont repéré les menaces sur internet il y a quelques jours et en ont informé la sécurité de l’Onu ainsi que les autorités américaines.
D’Escoto a pris des "mesures de sécurité extraordinaires", a expliqué son porte-parole, sans plus de précisions.

D’Escoto était le chef de la diplomatie nicaraguayenne dans les années 1980, lorsque le gouvernement sandiniste combattait l’insurrection des "Contras" soutenue par Washington.

En 2004, il avait qualifié dans une interview l’ex-président américain Ronald Reagan de "boucher de (son) peuple" et avait estimé que George Bush était son héritier spirituel.

URL de cet article 7610
   
L’Avatar du journaliste - Michel Diard
Michel Diard
Que restera-t-il du quinquennat de Nicolas Sarkozy, le président omniprésent dans tous les médias ? Cet ouvrage dresse un inventaire sans concession des faits et méfaits de celui qui se présentait comme l’ami de tous les patrons de presse et a fini par nommer les présidents des chaînes de l’audiovisuel public. Le "sarkozysme" a largement reposé sur un système de communication proche de la propagande, digne des régimes les plus autocratiques, à la limite de l’autoritarisme. Le système (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

"Acheter un journaliste coute moins cher qu’une bonne call-girl, à peine deux cents dollars par mois"

un agent de la CIA en discussion avec Philip Graham, du Washington Post, au sujet de la possibilité et du prix à payer pour trouver des journalistes disposés à travailler pour la CIA. dans "Katherine The Great," par Deborah Davis (New York : Sheridan Square Press, 1991)

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.