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Un arbre se jette sur la voiture du sous-préfet alcoolisé de l’Ariège : sa carrière est indemne

Si, si ! On peut être rond comme une queue de pelle à plus de 2 grammes d’alcool dans le sang, emboutir sa voiture de fonction contre un arbre et se voir mettre à l’abri par l’administration.

lI suffit pour cela d’être un sous-préfet de la République.

Le malheureux automobiliste que les gendarmes ont récupéré le 17 octobre dernier sur une avenue de Pamiers était un peu sonné sous son airbag. La routine, pour les militaires. La présence d’un gyrophare dans le véhicule accidenté, les a tout de même un peu surpris.

Le sous-préfet secrétaire général de la préfecture de l’Ariège conduisait avec un sérieux coup dans le nez.

Les gendarmes ne sont pas bavards. Rien de cette histoire, depuis deux mois, n’a été communiqué au public. Dans toute sa rigueur, le ministère de l’Intérieur s’est toutefois dépêché de mettre ledit sous-préfet « hors cadre » pour « raison de santé ».

C’est-à -dire que le fonctionnaire est sans activité mais maintenu dans son traitement. Les petits délinquants de la route convoqués devant le tribunal de police pour semblable infraction tremblent eux-mêmes devant autant de sévérité.

Les gendarmes ne sont pas bavards, mais il leur arrive de confirmer à demi mots ce que la rumeur rapporte quand ils ont du mal à le digérer.

 >http://www.libetoulouse.fr/2007/2008/12/un-arbre-se-jet.html

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Une santé aux mains du grand capital ? L’alerte du Médiator.
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Pendant plus de trente ans, un médicament, le Médiator, a réussi à défier le plus simple bon sens. Son histoire accompagne, et peut éclairer, celle de la montée en puissance des multinationales du médicament dont on découvre maintenant que les milliards qu’elles ont engloutis dans la recherche & développement n’ont à peu près rien produit du côté des améliorations thérapeutiques… En face de quoi, le flot des innovations est tout à fait démesuré : il permet de renouveler des brevets (…)
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On dit d’un fleuve emportant tout qu’il est violent, mais on ne dit jamais rien de la violence des rives qui l’enserrent.

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