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Un arbre se jette sur la voiture du sous-préfet alcoolisé de l’Ariège : sa carrière est indemne

Si, si ! On peut être rond comme une queue de pelle à plus de 2 grammes d’alcool dans le sang, emboutir sa voiture de fonction contre un arbre et se voir mettre à l’abri par l’administration.

lI suffit pour cela d’être un sous-préfet de la République.

Le malheureux automobiliste que les gendarmes ont récupéré le 17 octobre dernier sur une avenue de Pamiers était un peu sonné sous son airbag. La routine, pour les militaires. La présence d’un gyrophare dans le véhicule accidenté, les a tout de même un peu surpris.

Le sous-préfet secrétaire général de la préfecture de l’Ariège conduisait avec un sérieux coup dans le nez.

Les gendarmes ne sont pas bavards. Rien de cette histoire, depuis deux mois, n’a été communiqué au public. Dans toute sa rigueur, le ministère de l’Intérieur s’est toutefois dépêché de mettre ledit sous-préfet « hors cadre » pour « raison de santé ».

C’est-à -dire que le fonctionnaire est sans activité mais maintenu dans son traitement. Les petits délinquants de la route convoqués devant le tribunal de police pour semblable infraction tremblent eux-mêmes devant autant de sévérité.

Les gendarmes ne sont pas bavards, mais il leur arrive de confirmer à demi mots ce que la rumeur rapporte quand ils ont du mal à le digérer.

 >http://www.libetoulouse.fr/2007/2008/12/un-arbre-se-jet.html

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La face cachée de Reporters sans frontières - de la CIA aux faucons du Pentagone.
Maxime VIVAS
Des années de travail et d’investigations (menées ici et sur le continent américain) portant sur 5 ans de fonctionnement de RSF (2002 à novembre 2007) et le livre est là . Le 6 avril 2006, parce que j’avais, au détour d’une phrase, évoqué ses sources de financements US, RSF m’avait menacé dans le journal Métro : " Reporters sans frontières se réserve le droit de poursuivre Maxime Vivas en justice". Au nom de la liberté d’expression ? m’étonné-je. Quoi qu’il en soit, j’offre aujourd’hui (…)
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Un écrivain doit désormais être un homme d’action... Un homme qui a consacré un an de sa vie aux grèves dans la métallurgie, ou aux chômeurs, ou aux problèmes du racisme, ou qui n’a pas perdu son temps. Un homme qui sait où est sa place. Si vous survivez à une telle expérience, ce que vous raconterez ensuite sera la vérité, la nécessité et la réalité, et perdurera.

Martha Gellhorn, 1935

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