En 1875, l’amendement Wallon est voté par l’assemblée nationale par 353 voix contre 352. Ce texte qui stipule que "le président de la République est élu à la majorité absolue des suffrages par le Sénat et par la Chambre des députés réunis en Assemblée nationale…" est le fondement de la IIIème République.
On peut se demander si, au vu de l’étroitesse du score, les royalistes avaient obtenu un nouveau vote, quelle aurait été la forme constitutionnelle de la France en cette fin de XIXème siècle.
L’on pourra de la même façon se demander pendant des années qu’elle aurait été l’évolution du parti socialiste si le vote des militants avait été refait… Mais l’on n’aura sûrement pas à se poser la question de ce qu’aura coûté cet acharnement des Royalistes à contester ce vote, là seule question reste aujourd’hui de savoir si ce prix n’en sera payé que par le parti socialiste ou plus largement par l’ensemble de la gauche…
Et, "lorsqu’on vient d’en rire, on devrait en pleurer !"
Le 25 novembre 2008
Jean-Michel Arberet
Conseiller municipal d’Arcueil, partenaire du groupe communiste
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