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Appel à la démission du BN CFDT

 Merci de rediffuser autour de vous cet appel urgent.

ce jeudi 15 mai 2003

Un référendum interne est incontournable.

La décision d’une délégation confédérale CFDT de rompre l’unité syndicale
pour signer un accord avec le gouvernement sur les retraites apparaît pour
des millions de salariés comme un coup de poignard dans le dos en plein
milieu d ¹une mobilisation exemplaire.

 C’est le fait d’une petite équipe de professionnels du syndicalisme qui
s’est progressivement autonomisée par rapport à ses mandants, les syndiqués
CFDT, tout en s’appuyant sur un corps de permanents précarisés et
caporalisés. Ce processus est à l’oeuvre depuis l’époque d ¹Edmond Maire, de
Nicole Notat et d ¹aujourd ¹hui François Chérèque.

 Elu en grande partie par des cadres intermédiaires qu’il désigne lui-même,
le B.N. de la CFDT ne doit pas avoir peur des adhérents. S’ il est certain
de
les représenter, il doit remettre immédiatement sa démission en bloc, et
s’il le souhaite faire confirmer ou infirmer sa politique par un référendum
clair dans ses termes, ouvert directement aux syndiqués, sans passer par le
filtre des permanents et des bureaucraties. Ce préalable démocratique est
désormais incontournable.

 C’est l’appel que nous lançons ce jeudi soir 15 mai 2003 depuis Nantes,
patrie de Fernand Pelloutier, précurseur des premières bourses du travail,
Nantes, un des coeurs battants de la CFDT, pionnière dans l’unité d’action
salariés/paysans, Nantes une terre historique des militants ouvriers de la
tendance syndicale "Reconstruction", qui dès les années d’après-guerre et
jusqu’à la déconfessionalisation de la CFTC/CFDT en 1964 se sont battus pour
un syndicalisme moderne, courageux, réaliste, non démagogique, délivré à la
fois du stalinisme, du paternalisme et de la collaboration avec le patronat.

 C’ est cet héritage qui est détruit par l’actuelle équipe de direction
confédérale qui ne représente qu’elle même, et croit illusoirement
développer la CFDT en recopiant la stratégie qui fut autrefois celle de
Force Ouvrière : un syndicalisme de cogestion complaisante et de division,
mais cette fois-ci dans le cadre d’une attaque sans précédent du capitalisme
financier contre les salariés, les précaires, les chômeurs, les jeunes en
formation, la protection sociale, les services publics non marchands.

 La logique à l’oeuvre consiste à épurer silencieusement la CFDT de ses
éléments combatifs et désintéressés, avec l ¹appui du gouvernement Raffarin
et du MEDEF. C ¹est cette logique qu’il s ¹agit de renverser, en demandant des
comptes à une direction confédérale autoproclamée et isolée.

 Nous invitons les adhérents et sympathisants CFDT à diffuser largement cet
appel, à le critiquer si nécessaire, à se mettre en relation entre eux pour
pousser au dialogue patient, sans haine ni exclusive, à s’auto-organiser
dans les luttes unitaires avec les salariés syndiqués et non-syndiqués, afin
de permettre une expression publique (mais non une tendance ni un nouvel
appareil) : une expression des adhérents de base attachés aux idéaux
historiques de la CFDT, la vraie.

CFDT : Reconstruction !

Tous contacts :

E-mail provisoire :
luc.douillard@libertysurf.fr

 Adhérent/e CFDT, conscient/e de l’impossibilité morale et politique
d ¹assumer les choix actuels du BN CFDT...

Nom, prénom :
e-mail ou adresse, fax :

...Je désire signer cet appel provisoire pour la démission du BN et
l ¹organisation d ¹un référendum interne :
OUI NON

... Je suis prêt à ce que mon nom soit rendu public :
OUI NON

...Je préfère attendre la rédaction d ¹un appel plus définitif :
OUI NON

...Je désire être informé des prochaines initiatives pour rendre la CFDT à 
ses adhérents :
OUI NON

 [Merci de rediffuser autour de vous cet appel urgent.]

Source :g8-evian2003

URL de cet article 733
   
Le Joueur. Jérôme Kerviel seul contre tous
BLANRUE, Paul-Eric
Chris Laffaille, journaliste à Paris-Match, et moi venons d’écrire un livre consacré à Jérôme Kerviel : Le Joueur, Jérôme Kerviel seul contre tous (Scali, 2008). Il s’agit de la première enquête de l’intérieur sur cette incroyable gabegie, qui coûté 5 milliards d’euros à la Société générale (Socgen). Pourquoi un livre sur cette affaire ? Parce que les grands médias ne sont pas parvenus à faire leur job, et notamment à interviewer certaines personnes dont nous avons réussi à obtenir le (…)
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