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La Bolivie expulse l’ambassadeur des Etats-Unis

Le président bolivien, Evo Morales, a demandé l’expulsion de l’ambassadeur des États-Unis, Philip Goldberg, après l’avoir déclaré une "personne no grata", sous l’accusation d’encourager le séparatisme et la division dans le pays.

"Sans peur de l’empire, aujourd’hui je déclare le sieur Goldberg personne non grata, je demande à notre chancelier de la République (..) d’envoyer aujourd’hui à l’ambassadeur (un message) faisant connaître la décision du gouvernement national, de son président, pour que de manière urgente il retourne dans son pays", a dit Morales lors d’une cérémonie publique dans le palais présidentiel de La Paz.

"Celui qui cherche la division de la Bolivie est l’ambassadeur des États-Unis", a ajouté le gouvernant, accusant le diplomate de promouvoir les troubles dans cinq des neuf départements du pays, où est refusé le projet de nouvelle Constitution que Morales essaie de faire approuver dans un référendum en janvier.

La chancellerie bolivienne a protesté fin août pour la réunion publique soutenue par Goldberg avec le préfet de la région de Santa Cruz, Ruben Costas, tête visible de l’opposition, et lui a exigé d’éviter ce type de rencontres au moment où la Bolivie vit une forte crise politique.

Le gouvernement a aussi dit dans les dernières heures que le leader du comité civico-patronal, Branko Marinkovic, a encouragé les troubles dans la ville de Santa Cruz mardi, après être rentré des États-Unis.

Morales est secoué par les protestations qu’impulsent des préfets et des leaders civiques de cinq des neuf départements de la Bolivie, protestations qui comprennent des coupures de routes et des prises de champs de gaz, de bureaux publics et d’aéroports.

Pagina/12, 10 septembre 2008.

http://www.pagina12.com.ar/diario/ultimas/20-111346-2008-09-10.html

Traduit par http://amerikenlutte.free.fr

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