RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
Bolivie

L’OEA signale le risque de violence en Bolivie face à la réalisation de référendums séparatistes

Le Secrétaire général de l’OEA, José Miguel Insulza, s’est accordé avec Caputo et a incité le gouvernement bolivien et les secteurs d’opposition à examiner la situation pour résoudre la crise. Devant les prétentions des autorités départementales de Santa Cruz, en Bolivie, d’organiser un référendum sur son statut illégal d’autonomie le 4 mai prochain, le secrétaire des Affaires Politiques de l’Organisation des États Américains (OEA), Dante Caputo, a signalé la possibilité que la crise politique dégénère en violence.

« Le 4 mai il peut y avoir des violences et la possibilité que la tension se transforme en conflit est certaine, comme est aussi certaine la possibilité que le conflit débouche sur la violence », a soutenu Caputo.

Ce mercredi le Conseil Permanent de l’OEA a convoqué une session extraordinaire pour recevoir le rapport verbal de la mission qui a récemment voyagé en Bolivie et qui a été dirigée par Caputo.

Durant la session, Caputo a souligné la nécessité de profiter des espaces de dialogue existants pour éviter des morts et a dit qu’ « ils ont vu les conditions pour un processus de négociations prudent et réservé » entre le gouvernement et les autorités régionales, mais « des raisons de nature politique bloquent ce début de négociations ».

A ce sujet il a clarifié qu’il ne prétendait pas souligner « un rapport postmorten », mais au contraire, il veut avertir sur le danger existant et la nécessité de déployer tous les efforts pour éviter de possibles catastrophes.

Pour sa part, le Secrétaire général de l’OEA, José Miguel Insulza, s’est accordé avec Caputo et a incité le gouvernement bolivien et les secteurs d’opposition à examiner la situation pour résoudre la crise.

« Ce qui doit être dit ici, c’est d’insister sur le fait que le dialogue soit porté en avant, au-delà des convenances politiques. Plus le dialogue sera retardé, plus grands seront les risques. Par conséquent nous insistons pour que le dialogue soit entamé, qu’il commence immédiatement », a t-il insisté.

Le Gouvernement de Bolivie fait face actuellement aux tentatives de déstabilisation que joue l’opposition dans ce pays, qui a convoqué un référendum autonomiste dans la région de Santa Cruz le 4 mai, et catalogué d’illégal et inconstitutionnel par la Cour Nationale Électorale.

Espace de dialogue

Entre-temps, l’ambassadeur de Bolivie devant l’OEA, Reynaldo Cuadros, a informé que le gouvernement bolivien a sollicité la présence de la Commission Interaméricaine des Droits Humains (CIDH) pour qu’elle stimule un espace de dialogue à travers lequel on arriverait à un accord.

La crise politique « est une situation très sensible et pour éviter la violence le Gouvernement se met en retrait de la scène et nous avons sollicité la présence de la Commission Interaméricaine des Droits Humains pour produire un espace de dialogue où il y aurait une entente ».

Le diplomate a rappelé la situation économique et sociale qui régnait en Bolivie quand Evo Morales a assumé le pouvoir.

De même, il a souligné les efforts déployés par le gouvernement pour dépasser les conflits graves qui ont été vécus pour atteindre une plus grande justice et une égalité pour le peuple bolivien.

Cuadros a indiqué que seul le dialogue pacifique, dans un cadre di respect mutuel, était acceptable pour chercher des accords et éviter la confrontation.

En recherche d’appui

Devant le rejet de l’OEA et de l’Union Européenne, les secteurs d’opposition continuent à rechercher des appuis internationaux qui valideraient les referendums séparatistes.

Le président du Sénat Poder Democrático Social (Podemos) d’opposition, Oscar Ortiz, a annoncé que ce jeudi il entamera une tournée régionale.

« Ce jeudi je voyage en Colombie pour tenir des réunions avec des membres des relations extérieures et lundi je serai au Mexique pour tenir des réunions avec le Président du Sénat et avec le Ministre des Relations Extérieures du Mexique », a t-il spécifié.

Ortiz a fait valoir que la mesure est due « aux risques de menaces, confrontations et violences qui sont annoncées pour le 4 mai à Santa Cruz », c’est pourquoi « nous avons étudié la lettre des Nations Unies, dans laquelle il indique qu’il y a des missions de paix, et que ces dernières seront envoyées quand il y aura un risque de violence, indépendamment du processus électoral ».

(...)

TeleSUR - Efe - Abi - Red àrbol / ms - AV

»» OEA advierte riesgo de violencia en Bolivia ante realización de referendos separatistas
URL de cet article 6545
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Même Thème
Figures Révolutionnaires de l’Amérique latine
Rémy HERRERA
Cet ouvrage propose au lecteur sept chapitres consacrés à quelques-uns des révolutionnaires les plus importants d’Amérique latine et caribéenne : Simón Bolívar, José Martí, Ernesto Che Guevara, Hugo Chávez, Fidel Castro et Evo Morales. L’Amérique latine et caribéenne offre depuis le début des années 2000 l’image de peuples qui sont parvenus à repasser à l’offensive, dans les conditions historiques très difficiles qui sont celles de ce début de XXIe siècle. C’est cette puissante mobilisation populaire qui est (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

« Quand je vois les Fake journalistes s’en prendre aux Fake News, je me dis que c’est comme si une moitié de leur cerveau s’en prenait à l’autre. »

V. Dedaj

Appel de Paris pour Julian Assange
Julian Assange est un journaliste australien en prison. En prison pour avoir rempli sa mission de journaliste. Julian Assange a fondé WikiLeaks en 2006 pour permettre à des lanceurs d’alerte de faire fuiter des documents d’intérêt public. C’est ainsi qu’en 2010, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, WikiLeaks a fait œuvre de journalisme, notamment en fournissant des preuves de crimes de guerre commis par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Les médias du monde entier ont utilisé ces (...)
17 
L’UNESCO et le «  symposium international sur la liberté d’expression » : entre instrumentalisation et nouvelle croisade (il fallait le voir pour le croire)
Le 26 janvier 2011, la presse Cubaine a annoncé l’homologation du premier vaccin thérapeutique au monde contre les stades avancés du cancer du poumon. Vous n’en avez pas entendu parler. Soit la presse cubaine ment, soit notre presse, jouissant de sa liberté d’expression légendaire, a décidé de ne pas vous en parler. (1) Le même jour, à l’initiative de la délégation suédoise à l’UNESCO, s’est tenu au siège de l’organisation à Paris un colloque international intitulé « Symposium international sur la liberté (...)
19 
Le DECODEX Alternatif (méfiez-vous des imitations)
(mise à jour le 19/02/2017) Le Grand Soir, toujours à l’écoute de ses lecteurs (réguliers, occasionnels ou accidentels) vous offre le DECODEX ALTERNATIF, un vrai DECODEX rédigé par de vrais gens dotés d’une véritable expérience. Ces analyses ne sont basées ni sur une vague impression après un survol rapide, ni sur un coup de fil à « Conspiracywatch », mais sur l’expérience de militants/bénévoles chevronnés de « l’information alternative ». Contrairement à d’autres DECODEX de bas de gamme qui circulent sur le (...)
103 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.