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Le prix de l’essence.

En ce temps là , il y avait deux catégories d’humains, qu’on appelait hommes
et femmes. Quelle drôle d’idée !

Éduqués pour devenir machos, les hommes devaient dominer les femmes.
Éduquées pour devenir soumises, les femmes devaient servir les hommes.
Les hommes dits efféminés étaient raillés et stigmatisés.
Les femmes dites masculines étaient raillées et contraintes à la féminité.
Infranchissable était cette barrière. Celles qui s’y risquaient, transexuelles et transgenres,
étaient mises au ban de la société.

La famille était incontournable, chacun était tenu d’en fonder une. La famille était épanouissante : autorités inébranlables, viols, violences. Libérées, les femmes travaillaient comme les hommes avec un salaire moindre, tout en assurant les
tâches ménagères.

Le plaisir et la sexualité étaient des affaires d’homme. Les femmes devaient ranger leurs sexualités au placard. Celles qui transgressaient étaient estampillées « salopes ».
Le plaisir de La femme n’existait qu’au travers du regard de L’homme. L’usage du préservatif dépendait du bon vouloir des hommes. La pornographie avilissait les femmes au lieu de célébrer les sexualités.
La question de la sexualité entre femmes était vite réglée : « sans bite, vous imaginez du plaisir ? »
L’accès à la contraception et à l’IVG restait un combat quotidien. Les messieurs se devaient de tenir la porte aux dames et de les peloter, même si elles disaient NON.

QU’IL PARAIT ARCHAà QUE CE MONDE !

C’est pourtant celui que nous souffrons.

Femmes, trans, gouines, pédés, imposons-nous dans nos vies, au travail, dans la rue, dans nos luttes politiques. Cessons d’être complices. Malgré leurs enracinements, la domination masculine et le sexisme ne sont pas naturels !

Signé :

Les Panthères roses : réseau de pédégouines énervées par l’ordre moral, le patriarcat, le sexisme, le racisme, le tout-sécuritaire, les régressions sociales, ...
Outil de résistance et composante politique du combat pour une société alternative.
http://pantheresroses.free.fr

URL de cet article 586
   
La République contre son École
Muriel FITOUSSI, Eddy KHALDI
Certains, après la sortie de « Main basse sur l’école publique », (1) n’ont pas voulu croire, au moins dans un premier temps, dans la radicalité des postulats et parti-pris idéologiques qui avaient présidé, comme nous le dénoncions alors, aux mesures initiées par Xavier Darcos. Puis la « fusée des réformes » a décollé, et les yeux de nombreux citoyens, au-delà même de la communauté éducative, ont été décillés. Les atteintes graves au service public d’éducation se sont succédées à un rythme (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Je définirais la mondialisation comme la liberté pour mon groupe d’investir où il veut, le temps qu’il veut, pour produire ce qu’il veut, en s’approvisionnant et en vendant où il veut, et en ayant à supporter le moins de contraintes possibles en matière de droit du travail et de conventions sociales.

P.Barnevick, ancien président de la multinationale ABB.

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