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L’Amérique droguée au crédit, Dominique Nora.



Dessin : Pedro Mendez Suarez.






Le Nouvel Observateur, 1er novembre 2007.


Bienvenue aux « débiteurs anonymes »


Plus de 2 millions d’Américains pourraient perdre leur maison dans les mois qui viennent victimes de prêts immobiliers à risque, les fameuses « subprimes ». Mais il ne s’agit là que de la partie émergée de la dette : cartes bancaires, emprunts étudiants, prêts sur salaire constituent l’envers du rêve américain (...)

En effet, contrairement à nos cartes françaises où les dépenses sont automatiquement prélevées en fin de mois, la carte de crédit américaine, elle, crée de la dette. Elle permet d’engager 15 000 à 35 000 euros de dépenses, avec un taux d’intérêt moyen exorbitant de 18% (le taux plafond varie selon les Etats) et de n’en régler qu’une portion minimale chaque mois. Du coup, les Etats-Unis revendiquent plus de la moitié des transactions mondiales par cartes bancaires, contre un quart en Europe. Les Américains se shootent littéralement au plastique. Robert Manning fait état de 1,5 milliard de cartes de crédit en circulation aux Etats-Unis : en moyenne 10 par possesseur ! L’encours sur les cartes de crédit représente plus du tiers des emprunts à la consommation et rapporte une fortune aux banques. (...)

- Lire l’ article http://hebdo.nouvelobs.com






USA - La crise immobilière fait planer la menace d’une récession, par Pierre-Yves Dugua.



L’organisation des soins aux Etats-Unis : la sacralisation du « tout privé », par José Caudron.


L’Amérique pauvre des super riches, Marco D’ Eramo.



A LIRE : Note sur l’éclatement de la bulle immobilière américaine, par Isaac Johsua.






URL de cet article 5639
   
Maurice Tournier. Les mots de mai 68.
Bernard GENSANE
« Les révolutionnaires de Mai ont pris la parole comme on a pris la Bastille en 1789 » (Michel de Certeau). A la base, la génération de mai 68 est peut-être la première génération qui, en masse, a pris conscience du pouvoir des mots, a senti que les mots n’étaient jamais neutres, qu’ils n’avaient pas forcément le même sens selon l’endroit géographique, social ou métaphorique où ils étaient prononcés, que nommer c’était tenir le monde dans sa main. Une chanson d’amour des Beatles, en fin de (…)
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« Le fait de se définir Blanc ne s’est pas construit à travers des séances d’œnologie ou de dégustations de glaces entre amis, mais sur le saccage de la vie, de la liberté, du travail et des terres ; sur la lacération des dos ; l’enchaînement des membres ; l’étranglement des dissidents ; la destruction des familles ; le viol des mères ; la vente des enfants ; et tant d’autres actions destinées avant tout à nous refuser à toi et moi le droit de protéger et de disposer de nos propres corps. »

Ta-Nehisi Coates

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