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L’occupation US de l’Irak tue-t-elle 10 000 civils par mois ou beaucoup plus encore ? Michael Schwartz.








Mardi 9 juillet 2007.


Alors que la presse atlantiste rend compte des 3 000 GI’s morts en Irak et des nombreuses victimes civiles des attentats inter-confessionnels, elle passe sous silence le massacre quotidien des civils, victimes des patrouilles US et de leurs opérations de recherche de suspects. Le professeur Michael Schwartz estime leur nombre à plus de 10000 par mois au cours des 3 premières années. Et bien plus encore, depuis le renforcement des opérations ordonné par le président Bush. (...)

Les deux gouvernements à l’origine de la guerre ne donnèrent aucune raison concrète pour laquelle ils rejetaient les résultats de l’enquête et ils ignorèrent le fait qu’ils avaient mandaté des études identiques (parfois menées par les mêmes chercheurs) dans d’autres régions de conflit, y compris le Darfour et le Kosovo.

Les raisons pour lesquelles ces gouvernements ne pouvaient accepter cette étude étaient par contre suffisamment claires : les résultats étaient tout simplement trop dévastateurs pour qu’ils les reconnaissent. (Secrètement le gouvernement britannique reconnut plus tard que la méthodologie employée était « une méthode fiable et éprouvée pour mesurer la mortalité dans des zones de conflit », sans pour autant jamais reconnaître publiquement la validité de l’étude).(...)

- Lire l’ article www.voltairenet.org




Bagdad brûle, Calgary prospère, par Naomi Klein.

Irak : après quatre années d’occupation, la santé est tout simplement catastrophique, par Bert De Belder.






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Georges Séguy. Résister, de Mauthausen à Mai 68.
Bernard GENSANE
Il n’a jamais été le chouchou des médias. Trop syndicaliste, trop communiste, trop intransigeant à leur goût. Et puis, on ne connaissait même pas l’adresse de son coiffeur ! Seulement, à sept ans, il participe à sa première grève pour obtenir la libération de son professeur qui a pris part aux manifestations antifascistes de Février 34. Huit ans plus tard, à l’âge de quinze ans, il rejoint les rangs de la Résistance comme agent de liaison. Lui et les siens organisent de nombreuses évasions (…)
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Lorsque l’on tente, comme ce fut le cas récemment en France, d’obliger une femme à quitter la Burqa plutôt que de créer les conditions où elle aurait le choix, ce n’est pas une question de libération mais de déshabillage. Cela devient un acte d’humiliation et d’impérialisme culturel. Ce n’est pas une question de Burqa. C’est une question de coercition. Contraindre une femme à quitter une Burqa est autant un acte de coercition que l’obliger à la porter. Considérer le genre sous cet angle, débarrassé de tout contexte social, politique ou économique, c’est le transformer en une question d’identité, une bataille d’accessoires et de costumes. C’est ce qui a permis au gouvernement des Etats-Unis de faire appel à des groupes féministes pour servir de caution morale à l’invasion de l’Afghanistan en 2001. Sous les Talibans, les femmes afghanes étaient (et sont) dans une situation très difficile. Mais larguer des "faucheuses de marguerites" (bombes particulièrement meurtrières) n’allait pas résoudre leurs problèmes.

Arundhati Roy - Capitalism : A Ghost Story (2014), p. 37

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