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Nommer l’ennemi, Le Plan B.








Le Plan B, février - mars 2007.


En tonnant contre « l’ultralibéralisme » sans en désigner les architectes, la gauche de gauche donne des coups d’épée dans l’eau. « Dans un univers où les positions sociales s’identifient souvent à des "noms" , la critique scientifique doit parfois prendre la forme d’une critique ad hominem. » (Pierre Bourdieu, 1975) (...)


Mais les militants de la gauche de gauche n’auraient-ils pas à leur tour chaussé des pantoufles ? A se contenter de braire sans plus de précision sur les méfaits du « capitalisme sauvage » ou de la « mondialisation libérale », ils ont fini par désarmer ces mots. Naguère réservés aux discours du PC, de la LCR, de LO et des « antilibéraux », les voici qui ponctuent les gloses de François Bayrou et de Ségolène Royal, de Nicolas Sarkozy et même de Jean-Marie Le Pen. Cette récupération d’une critique par ceux-là mêmes qu’elle visait à combattre n’est pas le fruit du hasard. Jusqu’au milieu des années 1970, l’oppression désignait à l’opprimé son oppresseur ; l’exploitation pointait du doigt l’exploiteur ; et, derrière les profits, on cherchait les profiteurs (3). En revanche, l’« économie », « l’ultralibéralisme », et autres ritournelles entonnées par des sacs à vent comme Elio Di Rupo désignent des abstractions, des figures évanescentes et impersonnelles sur lesquelles rien ni personne ne semble avoir prise. (...)

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Autopsie des terrorismes - Les attentats du 11-septembre & l’ordre mondial
Noam CHOMSKY
Les États-Unis mènent ce qu’on appelle une « guerre de faible intensité ». C’est la doctrine officielle. Mais les définitions du conflit de faible intensité et celles du terrorisme sont presque semblables. Le terrorisme est l’utilisation de moyens coercitifs dirigés contre des populations civiles dans l’intention d’atteindre des visées politiques, religieuses ou autres. Le terrorisme n’est donc qu’une composante de l’action des États, c’est la doctrine officielle, et pas seulement celle des (…)
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Chaque prétendant à l’Empire claironne à l’extérieur qu’il veut conquérir le monde pour y apporter la paix, la sécurité et la liberté, et qu’il sacrifie ses enfants dans un but éminemment noble et humanitaire. C’est un mensonge, et un vieux mensonge, et pourtant des générations se succèdent et y croient !

Si les Etats-Unis ont la prétention de devenir un Empire, comme c’est la cas pour la plupart des nations, alors les réformes internes seront abandonnées, les droits des états seront abolis - pour nous imposer un gouvernement centralisé afin de renier nos libertés et lancer des expéditions à l’étranger.

Alors le Rêve Américain mourra - sur des champs de batailles à travers le monde - et une nation conçue dans la liberté détruira la liberté des Américains et imposera la tyrannie pour assujettir les nations.

George S. Boutwell - (1818-1905), Secrétaire du Trésor sous le Président Ulysses S. Grant, Governeur du Massachusetts, Sénateur and Représentant du Massachusetts

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