La Riposte, 12 mai 2007.
Le 18 mars 1871, alors que Paris était assiégé depuis plusieurs mois par les armées de Bismarck, le gouvernement français a tenté de désarmer la Garde Nationale. Le peuple s’est soulevé contre cette trahison, et le gouvernement s’est enfuit à Versailles. Ainsi, les travailleurs parisiens se sont trouvés maîtres de la capitale. Pendant dix semaines, les « communards » ont tenté, dans des circonstances extrêmement difficiles, de réorganiser la société sur des bases entièrement nouvelles. Pris de court par les événements, avançant à tâtons, sans précédents historiques, affamés et faisant face aux conséquences dramatiques de l’encerclement de la ville, ils se sont efforcés de débarrasser la société de l’exploitation et de l’oppression.
Tragiquement, la Commune de Paris n’a pas eu le temps nécessaire pour venir à bout de cette tâche historique. Lors de la « semaine sanglante » du 21 au 28 mai, l’armée française aux ordres d’Adolphe Thiers a sauvagement massacré près de 50 000 hommes, femmes et enfants. Aujourd’hui, l’histoire de la Commune - presque totalement occultée dans les livres scolaires et universitaires - mérite d’être sérieusement étudiée par tous ceux qui aspirent à un monde meilleur.
Samedi 19 mai - 15h
Au local de Montigny-en-Gohelle (13 rue Uriane Sorriaux)
A l’initiative de la section PCF d’Hénin-Beaumont.
Avec Greg Oxley, rédacteur à La Riposte
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