"" Philippe Val - son personnage et non sa personne - est un symptôme. ( ) des consécrations croisées et des complaisances mondaines qui permettent à l’« élite » de s’en décerner le titre. ""
Ce que je me permettrais d’appeler "une convergence narcissique", qui se traduisait parfois, et de façon plus noble souvent, par des solidarités communautariste, de caste ou professionnelle, et qui régit aujourd’hui la structure psycho-affective de ses acteurs, définissant l’énonciation idéologiquement correcte de la parole et du discours publics. Tout ce qui sort de ce cadre "tombe dans la folie".
Mais le modèle, notamment grace à l’internet, fonctionne de moins en moins bien..
N’oublions pas : la propagande n’existe pas, seule l’adhésion est
réelle ! Une propagande qui se voit comme le nez au milieu de la
figure n’a aucun sens, ni aucune vertu. Une propagande est ignorée de ceux auxquels elle s’impose et conditionne, ou bien, dévinée elle est redéfinie pour ce qu’elle est : une stratégie du mensonge aux objectifs occultés. Seule la saisie (ou le pressentiment fondé) de ces "objectifs" permet la prise de conscience ou le discernement de la Propagande comme telle, c-à -d désormais une tentative de coercition.
Comme vous le suggérez, la critique des media, lieu du discours et de l’identité ou cohésion collectifs, ne peut ainsi pas faire l’économie d’une approche psycho-sociale.