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Mexique : crise nationale autour de la tortilla, Guy Taillefer.








Depuis la signature en 1994 de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) [1]
, le Mexique est devenu plus dépendant du maïs américain subventionné.
Ainsi, l’augmentation de la production d’éthanol aux États-Unis a considérablement réduit l’approvisionnement en maïs à des fins de consommation, poussant les prix à la hausse, au Mexique comme à l’échelle internationale.


Le Devoir, 18 janvier 2007.

(...) La moitié des 107 millions de Mexicains qui vivent dans la pauvreté sont très directement affectés. La fameuse galette de maïs est l’ingrédient clé de leur alimentation. Mais aussi, la crise fait vibrer une corde culturelle : les tortillas font depuis toujours partie du quotidien des Mexicains. Il faut voir les gens enfourner les tacos au coin des rues ou observer les employés de bureau s’entasser le midi dans les restos de quartier et gober des galettes pour compenser la maigreur du menu à 20 pesos. (...)

- Lire l’ article www.bilaterals.org




Du maïs US pour le Mexique : vive l’ ALENA ! par André Maltais.


Mexique : une aussi longue ingérence US, par Comaguer.


Réserves d’eau : les USA cherchent à contrôler la Triple Frontière, Joaquin Oramas, Adolfo Pérez Esquivel.






[1L’ALENA (Accord de libre-échange nord-américain) est l’accord commercial entré en vigueur entre les États-Unis, le Canada et le Mexique en 1994.

Il fixe les "règles" des échanges commerciaux entre ces trois pays.

Aujourd’hui, les États-Unis cherchent à étendre ces mêmes règles aux 34 pays de l’Amérique du Nord, Centrale et du Sud et à ceux des Caraïbes, sauf Cuba, à l’intérieur d’une zone commerciale dénommée ZLÉA (Zone de libre-échange des Amériques).

La ZLÉA revêt une dimension géopolitique très importante pour les États-Unis. Elle crée un bloc commercial unique, "de l’Alaska à la Patagonie", sous la tutelle des États-Unis, qui seront ainsi mieux armés pour lutter contre leurs concurrents commerciaux : les Européens et les Asiatiques.

La ZLÉA placera le continent américain sous la domination commerciale des États-Unis. Les accords commerciaux défendus par les États-Unis (ALENA et ZLÉA) sont une condition nécessaire à la création d’un "bon climat" comme celui que recherchent leurs grandes entreprises.(...)

Extrait de : TOUT CE QU’IL FAUT SAVOIR SUR LE PLAN PUEBLA PANAMà http://risal.collectifs.net.


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Impérialisme humanitaire. Droits de l’homme, droit d’ingérence, droit du plus fort ?
Jean BRICMONT
Jean Bricmont est professeur de physique théorique à l’Université de Louvain (Belgique). Il a notamment publié « Impostures intellectuelles », avec Alan Sokal, (Odile Jacob, 1997 / LGF, 1999) et « A l’ombre des Lumières », avec Régis Debray, (Odile Jacob, 2003). Présentation de l’ouvrage Une des caractéristiques du discours politique, de la droite à la gauche, est qu’il est aujourd’hui entièrement dominé par ce qu’on pourrait appeler l’impératif d’ingérence. Nous sommes constamment appelés à défendre les (...)
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Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État - et c’est pareil dans les autres pays européens - s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à -dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.

On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait « Les États ne peuvent plus créer la monnaie, maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers », il y aurait eu une révolution.

Ce hold-up scandaleux coûte à la France environ 80 milliards par an et nous ruine année après année. Ce sujet devrait être au coeur de tout. Au lieu de cela, personne n’en parle.

Etienne Chouard

Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
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Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
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