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Valence : l’étrange recrue de Reynolds, Lénaïg Bredoux.








L’ Humanité, 26 janvier 2007.


Aujourd’hui, ils en sont sûrs. Ils ont attendu plusieurs semaines, affiné leurs intuitions, tenté de recouper leurs sources, avant de lâcher l’information. Elle est désormais en ligne sur le blog d’un salarié (http://restructuration.blogspot.com ). Olivier Danet aurait été embauché sur le site Reynolds de Valence (Drôme) en tant que consultant en sécurité tout au long du conflit social lié à la fermeture de l’usine qui fabrique les célèbres stylos.

Olivier Danet ? « On n’a plus aucun doute, c’est le même », lâche un salarié. Le même homme que le militant dans les années 1970 du Parti des forces nouvelles (extrême droite), né à Rouen en 1954.

Le même que celui qui a séjourné en prison pour trafic d’armes, qui a été impliqué dans le coup d’État manqué au Bénin de Bob Dénard en 1977.

Le même qui fut, un temps, recherché par la justice italienne dans l’attentat de la gare de Bologne en 1980.

Le 12 décembre dernier, devant l’usine Reynolds de Valence, une échauffourée éclate entre les gardiens et un salarié. « Olivier Danet est arrivé comme un fou, raconte l’infirmière du site. Il est devenu hystérique. J’ai tenté de m’interposer, il m’a secouée fortement. » Elle a déposé plainte. La direction, contactée par l’Humanité, n’a pas été en mesure de commenter l’information.

Lénaïg Bredoux


 Source : L’ Humanité www.humanite.presse.fr

- Droit de réponse de M Danet, 28 janvier 2007.



Urgence Reynolds Valence Restructuration<BR>
http://restructuration.blogspot.com






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La face cachée de Reporters sans frontières - de la CIA aux faucons du Pentagone.
Maxime VIVAS
Des années de travail et d’investigations (menées ici et sur le continent américain) portant sur 5 ans de fonctionnement de RSF (2002 à novembre 2007) et le livre est là . Le 6 avril 2006, parce que j’avais, au détour d’une phrase, évoqué ses sources de financements US, RSF m’avait menacé dans le journal Métro : " Reporters sans frontières se réserve le droit de poursuivre Maxime Vivas en justice". Au nom de la liberté d’expression ? m’étonné-je. Quoi qu’il en soit, j’offre aujourd’hui (…)
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"La seule et unique raison pour laquelle certaines parties de la classe dirigeante n’aiment pas Trump, ce n’est pas parce qu’il ne défend pas leurs intérêts (il le fait), mais parce qu’il gère mal les événements et les récits d’une manière qui expose à la vue de tous la laideur de l’empire."

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