L’auteur de « La Férocité blanche » [Albin Michel, 2001], déploie une argumentation originale et pertinente, que Césaire avait bien sentie dans son « Discours sur le colonialisme », le lien entre les politiques d’anéantissement colonial, l’ensauvagement des sociétés européennes et le choc en retour du nazisme sur ces mêmes sociétés.
Afrikara, 10 septembre 2006.
(...) Ala fin de la guerre, les puissances coloniales, victorieuses, ont décrété que le nazisme était incompréhensible et effroyable parce que derrière ses atrocités il n’y avait aucune rationalité économique. La motivation utilitaire ayant toujours servi à cautionner les entreprises de déshumanisation menées contre d’autres peuples non-Européens, il fallait absolument que l’entreprise nazie de déshumanisation soit dépourvue de toute motivation utilitaire. De là , cette approche réductionniste qui a historiquement isolé le nazisme, et focalisé l’attention sur les atrocités commises par les nazis, en faisant abstraction des facteurs sans lesquels, chacun devrait le savoir, ce désastre effrayant n’aurait jamais atteint la disproportion que nous savons. (...)
– Lire l’ article : Afrikara www.afrikara.com
Mauvaise Guerre, mauvais terme, par Katha Pollitt - The Nation.
Ce que vous faites peut paraître insignifiant, mais il est très important que vous le fassiez.
Gandhi