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Kokopelli est harcelé de procès : appel aux dons.





L’ETAT FRANCAIS serait-il un ETAT VOYOU ?


Septembre 2006.


Un jugement du tribunal d’Alès du 14 mars 2006, a relaxé l’association Kokopelli qui oeuvre pour le maintien et la promotion de la biodiversité cultivée et culturelle. Ses engagements lui avaient valu d’être traînée devant le tribunal pour « commerce de semences non inscrites ».

Le tribunal a débouté l’Etat, du fait qu’il ne respecte pas les lois ... européennes comprises !!!

L’association Kokopelli revendique et défend le droit des générations à naître de choisir leur alimentation, en libérant la semence. L’Etat, le GNIS, la FNPSP (deux structures corporatistes, liées à l’agrobusiness) nient cette évidence. Se basant sur des lois d’un autre siècle, de fait passéistes, restrictives et castratrices, ces organismes ont fait appel de la sage décision du tribunal d’instance, au mépris de tout respect et de tout bon sens. Cette affaire sera appelée à l’audience du 31 octobre 2006, cour d’appel de Nîmes (Gard).

Cet appel n’est pas dirigé contre Kokopelli : il est directement opposé à la souveraineté alimentaire de chacun d’entre nous. Cette négation du droit a pour but de conforter quelques transnationales de l’agroalimentaire dans leur situation de monopole et de séquestration du vivant.

L’association n’a pas vocation à devenir abonnée des prétoires. Le financement et les forces vives de Kokopelli doivent être consacrés à transmettre un bien génétique reproductible, plus riche que celui dont nous avons hérité : la semence est un patrimoine inaliénable de l’ensemble de l’humanité. Nous défendons génétiquement, techniquement, biologiquement ce patrimoine, réalisant de fait une mission de service public qui devrait être assurée par l’état.

Les accusations et diffamations portées contre nous tous, nous obligent à vous solliciter, pour nous soutenir pécuniairement. Ces procès coûtent chers, tant en temps qu’en espèces sonnantes et trébuchantes. C’est aussi une volonté de nos accusateurs : nous épuiser financièrement, de façon à éradiquer toute contestation alternative, révélant la complicité Etat français-multinationales de l’agrochimisemencière. Nous avons le courage, la volonté, le devoir, de contribuer à faire émerger la vérité, de faire perdurer la vie, au-delà de toute adversité.

Monsieur Chirac a qualifié d’état voyou, ceux qui fournissent des pavillons de complaisance aux pétroliers pollueurs de nos océans ; comment faut-il appeler un pays qui fournit des pavillons de complaisance pour polluer de façon irrémédiable nos semences en hypothéquant notre avenir et l’accès à l’autosuffisance alimentaire de toute la planète ?

Nous sommes tous concernés ; si vous avez la possibilité d’être solidaire avec nos actions, vous pouvez envoyer vos dons différenciés,

à l’ordre de « libreseme Kokopelli », avant le 31 Octobre 2006 si possible, à l’adresse suivante : Kokopelli - Pist Oasis - 131 Allée des Palmiers - 30319 - ALES Cedex,

ou sur les différentes foires, salons, magasins bio, biocoops où l’association Kokopelli est présente. (renseignements : www.kokopelli.asso.fr).

ou par virement au n° 15899 07965 00020118204 06 Crédit Mutuel Alès
Pour l’international : IBAN : FR76 1589 9079 6500 0201 1820 406
BIC : CMCIFR2A


Un grand merci pour votre soutien

www.kokopelli.asso.fr



Lettre ouverte aux agriculteurs progressistes qui s’apprêtent à semer du maïs transgénique, par Jean-Pierre Berlan.

Le véritable coût d’une salade : vous payez 99 cts, l’Afrique paye 50 litres d’eau potable, par J. Laurance.




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Circus politicus
Christophe Deloire, Christophe Dubois
A quelques mois de l’élection présidentielle de 2012, les Français sont saisis d’angoisse à l’idée que la fête électorale débouchera sur une gueule de bois. La crise aidant, la politique se révèle un théâtre d’ombres où les signes du pouvoir servent surtout à masquer l’impuissance. Qui gouverne ? Qui décide ? Circus politicus révèle les dessous d’un véritable « putsch démocratique », une tentative de neutralisation du suffrage universel par une superclasse qui oriente la décision publique. (…)
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« Avant, il y avait la tomate. Puis, ils ont fabriqué la tomate de merde. Et au lieu d’appeler la tomate de merde “tomate de merde”, ils l’ont appelée “tomate”, tandis que la tomate, celle qui avait un goût de tomate et qui était cultivée en tant que telle, est devenue “tomate bio”. À partir de là, c’était foutu. »

Inconnu

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