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Un billet pour Elkabbach

Je voudrais profiter de la disparition de Jean-Pierre Elkabbach, le 3 octobre pour évoquer un échange avec lui qui fut pour moi définitivement très instructif sur la profession de journaliste.

En 2013, le pianiste chinois Lang Lang donnait un concert au Champ de Mars pour le 14 juillet.

A l’époque, avec quelques amis, nous avions entrepris de lancer la chaîne française de télévision ASIA 8 qui visait à faire connaître les activités de la communauté asiatique en France.

Etant venu couvrir le concert de Lang Lang, j’avais rencontré Jean-Pierre Elkabbach dans le carré des invités et lui avait de proposé de participer à notre initiative.
Sa réponse a tenu en deux mots : « qui paye ? »
Le ciel au-dessus de moi s’est déchiré et je suis resté sans voix. En un éclair, j’ai perdu toutes mes illusions et balayé mes dernières interrogations sur le moteur des journalistes, même de grand talent.

Certes, Elkabbach était inégalable pour faire jaillir des étincelles de vérité avec les coups de ciseau et de maillet bien orientés avec lesquels il faisait sauter la carapace de ses invités.

Une simple question m’a suffi pour découvrir sous la planche tracée par un talentueux
journaliste une planche à billets.

Je n’ai plus rencontré Jean-Pierre Elkabbach et me consacre depuis à la promotion de mes propres idées et de celles de ceux qui me sont proches.

Jean PEGOURET
Saphir Eurasia Promotion
Shanghaï - 4 octobre 2023

URL de cet article 38955
   
Les éditocrates - Mona Chollet, Olivier Cyran, Sébastien Fontenelle, Aude Langelin
Vous les connaissez bien. Leur visage et leur voix vous sont familiers. Ils signent tous les jours un éditorial dans la presse écrite ; ils livrent une chronique chaque matin sur une antenne de radio ; ils occupent les plateaux des grandes - et des petites - chaînes de télévision ; chaque année, voire plusieurs fois par an, leur nouveau livre envahit les tables des librairies. « Ils », ce sont les « éditocrates ». Ils ne sont experts de rien mais ils ont des choses à dire sur (presque) (…)
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"Acheter un journaliste coute moins cher qu’une bonne call-girl, à peine deux cents dollars par mois"

un agent de la CIA en discussion avec Philip Graham, du Washington Post, au sujet de la possibilité et du prix à payer pour trouver des journalistes disposés à travailler pour la CIA. dans "Katherine The Great," par Deborah Davis (New York : Sheridan Square Press, 1991)

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