Bonjour,
Comme je l’ai toujours dit dans mes interventions sur ce site militant, quand on vit dans un shithole comme Haïti, si on a l’esprit alerte et une certaine capacité de reliance, sans aucun rayonnement académique, on peut trouver matière pour dire les frémissements des défaillances du monde. Car c’est dans ces lieux, hélas, depuis toujours, que l’on vient expérimenter les projets à valeurs déshumanisantes. Dans les agences internationales comme Le PNUD, l’OMS, l’UNICEF, le BIT (ou OIT), pour ne citer que celles-là, il y a un tel ramassis d’experts internationaux insignifiants que je doute qu’ils aient jamais emprunté une rue dans leur pays qui abrite une université. De fait ce sont pour la plupart rien que des experts de l’urgence, certifiés ou doctorés en développement de la personnalité. En Haïti, être blanc donne droit à toutes les expertises. Croyez-moi, il n’y a aucune exagération dans ce que je dis. J’ai travaillé pendant plus de 17 ans dans plus de 15 projets gérés par de nombreuses agences internationales, et j’ai toujours été mis en échec par ces managers de l’urgence qui assument que dans un pays comme Haïti, on n’a pas besoin d’intelligence pour travailler et réussir. C’est pourquoi, contrairement à de nombreux Européens, je comprends assez bien que le contexte de la guerre de l’Otan contre la Russie nécessite un climat d’insignifiance, d’incompétence qui ne peut mobiliser que ce profil d’expertise que le NORD fabrique pour le SUD.
J’espère que Le Grand Soir publiera mon prochain article dans lequel je montre les dérives de ce management de l’urgence qui se dissimule derrière la boite à outils de la Gestion Axée sur des processus défaillants pour magnifier des Résultats Erronés. Désolé, mais je ne peux plus croire aux vertus et valeurs de la science et de la culture occidentales.........Et fort de ce constat, j’assume la dignité et l’humanisme de mon inculture. Car si être cultivé, c’est appartenir a un pays qui assume que mentir, tromper, piller, exterminer des peuples sont des valeurs, franchement, il n’y a pas de quoi en être fier.