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Adieu la France !

Nous publions ce texte pour ses références historiques en rappelant cependant que le 24 avril ce n’est pas Macron contre Macron. Il y a Marine Le Pen, qui mérite d’être étrillée.
LGS

Adieu la France !

En espagnol, le mot elección signifie "choix". C’est tout le contraire des possibilités de votes, au printemps 2022, en France. Ce qui caractérise le plus les Français, c’est leur fierté. Se croyant volontiers la référence culturelle mondiale, le summum du raffinement, quelle que soit leur ville de naissance, même lorsqu’ils émettent une distinction entre les "Parisiens" et les "Français"... La majorité d’entre eux ne cesse de croire en la démocratie. Même avec des siècles de colonialisme derrière eux et encore présent dans de nombreuses mentalités.

Un passé sans avenir
Victor Hugo, cet écrivain exceptionnel, défenseur des opprimés, délire, comme beaucoup d’historiens, lorsqu’il est question de Bonaparte. Comment peut-on être orgueilleux de la Révolution de 1789 et aduler Napoléon ? Dès que ce général a commencé à se prendre pour Jules César, en arborant le titre de Premier consul, la Révolution s’est effritée. En quelques années, finie la laïcité de l’État. Fini la distinction entre le gouvernement et la religion. On rétablit l’esclavage dans les colonies, pour la prospérité de l’épouse. Au rencart les droits des femmes, obtenus depuis peu. Le fameux Code Napoléon n’est que la reprise de la moitié de l’ancien Code, l’amoindrissement de ce que la Révolution avait gagné. On coupe la tête à la royauté, pour couronner un empereur, en sanctifiant au même instant le puissance papale.

Pure Psychopathie
Habituellement, bien que cela entraîne le massacre de civils, la destruction de villes, l’anéantissement des lieux culturels, tous les envahisseurs ont un motif qui les incite à entrer en guerre. Agrandir un territoire, soutirer des ressources naturelles, accéder à un port pour faciliter le commerce, répandre une idéologie ou une religion qu’on croit salvatrices... Dans le cas de Napoléon Premier, rien d’autres que le positionnement stratégique de sa famille en Europe et sa mégalomanie. Lorsqu’il s’agit de conquérir des pays, les colonialistes se donnent toutes les excuses, prétendant apporter la "civilisation". En Afrique, au Moyen-Orient et en Asie, la civilisation existait bien avant qu’arrivent les envahisseurs d’Europe ! Et s’était développée, bien avant l’européenne ! Les Africains du Nord ou de l’Ouest n’avaient nul besoin d’apprendre l’existence de Vercingétorix et de Charlemagne.

L’Hexagone tourne en rond
Par contraste encore, les Français s’apprêtent à voir leur pays, non pas rayonner comme il le fit, de l’Angleterre sous Guillaume le Conquérant, jusqu’à la Russie de Catherine II. À présent, la France va disparaître ! Emmanuel Macron a déjà commencé à nier l’existence du pays.

Sa politique réaliste consiste à remplacer les ministres élus par d’onéreux conseillers spéciaux. À éradiquer les services sociaux, payés par la population. À subventionner les journaux des multimilliardaires, pour influencer le peuple. À privatiser les services publics, payés par les contribuables. À légaliser les évasions fiscales, diminuer les impôts des entreprises privées. À restreindre l’aide au logement, l’appui aux étudiants, l’assurance chômage, les pensions de retraites.

Cet expert à concrétiser des fusions entre multinationales et enrichir les banquiers, est un parfait élève de Klaus Schwab. Les émules de ce dictateur financier désirent créer une élite supranationale qui pourra outrepasser les frontières, non pas pour fraterniser et amplifier la liberté d’action et de mouvements des citoyens, mais dépouiller les gens des services payés par eux. Les accords de libre-échange font perdre leurs pouvoirs aux États, amenuisent les droits des travailleurs, saccagent l’environnement. Dès qu’une maison de retraite ou une clinique se privatise, on n’ajoute aucun service, on n’améliore rien, on exige plus de profits, en congédiant des employés. Emmanuel Macron n’est pas au service des citoyens, mais du Forum Économique Mondial. Toujours l’austérité pour les classes moyenne et pauvre, et les collusions avantageuses pour les magnats. Après cinq ans de ce désastre financier, les Français s’apprêtent à compléter cette entreprise de négation d’une nation. Au lieu d’entonner avec Jean Ferrat la chanson « Ma France », ils marmonneront celle de Léo Ferré : « Ils ont voté et c’est tant pis ». ¹

« Où est passé Paris la rouge,
La Commune des sans souliers
Où est passé Paris l’oubliée
Paris que j’aime... et qui n’est plus
 » ²

Maryse Laurence LEWIS

Suggestions :
1. https://www.youtube.com/watch?v=0Cz0Cnh3xDg
2. https://www.paroles.cc/chanson,paris-ma-rose,21875
Paroles d’Henri Gougaud

URL de cet article 37963
   
La face cachée de Reporters sans frontières - de la CIA aux faucons du Pentagone.
Maxime VIVAS
Des années de travail et d’investigations (menées ici et sur le continent américain) portant sur 5 ans de fonctionnement de RSF (2002 à novembre 2007) et le livre est là . Le 6 avril 2006, parce que j’avais, au détour d’une phrase, évoqué ses sources de financements US, RSF m’avait menacé dans le journal Métro : " Reporters sans frontières se réserve le droit de poursuivre Maxime Vivas en justice". Au nom de la liberté d’expression ? m’étonné-je. Quoi qu’il en soit, j’offre aujourd’hui (…)
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Croire que la révolution sociale soit concevable... sans explosions révolutionnaires d’une partie de la petite bourgeoisie avec tous ses préjugés, sans mouvement des masses prolétariennes et semi-prolétariennes politiquement inconscientes contre le joug seigneurial, clérical, monarchique, national, etc., c’est répudier la révolution sociale. C’est s’imaginer qu’une armée prendra position en un lieu donné et dira "Nous sommes pour le socialisme", et qu’une autre, en un autre lieu, dira "Nous sommes pour l’impérialisme", et que ce sera alors la révolution sociale !

Quiconque attend une révolution sociale “pure” ne vivra jamais assez longtemps pour la voir. Il n’est qu’un révolutionnaire en paroles qui ne comprend rien à ce qu’est une véritable révolution.

Lénine
dans "Bilan d’une discussion sur le droit des nations", 1916,
Oeuvres tome 22

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