@Xiao Pignouf
Le terme de génocide doit être réservé à des faits d’extermination avérés de centaines de milliers de personnes sur des critères ethniques.
Un génocide non avéré de 15000 personnes, c’est juste un massacre de grande ampleur qui reste à prouver.
De nos jours, ce terme de génocide est employé à des fins de propagande dans le cadre de tous les conflits.
Si l’ennemi commet un génocide, tous les coups sont possibles pour l’en empêcher.
Le but est donc presque toujours de diaboliser l’adversaire et de justifier la violation des normes du droit international ou humanitaire par les opposants au génocide.
Évidemment, ceux qui subissent des grands massacres vont toujours invoquer un "génocide" pour tenter de faire basculer l’opinion mondiale en leur faveur, même si le terme est inapproprié. Mais cela ne marche jamais, à moins d’être soutenu par les USA. Les journalistes semblent partager mon point de vue, excepté dans le cas où les "coupables" sont des ennemis des USA. Dans ce dernier cas, il n’est pas nécessaire qu’une seule personne ai été tuée pour parler de génocide, puisqu’une intention génocidaire peut être invoquée en se basant sur des raisonnements biaisés. Ainsi l’Ivoirité de Henri Konan Bédié, un discours fumeux similaire a l’identité nationale de Sarkozy, a été invoqué comme idéologie préparant un génocide par Gbagbo, alors que Gbagbo était adversaire de Bédié et en désaccord avec l’Ivoirité.
L’utilisation du mot génocide doit être bannie des controverses sur les conflits ordinaires.