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Côte d’Ivoire : COMMUNIQUE DE PRESSE : Bernard Doza déclare qu’il n’est le porte parole officiel ou officieux de personne

PARIS le 12 Novembre 2002.

Au matin du Vendredi 8 novembre 2002, le journal
ivoirien :"L’INTER" titrait à la UNE, affichée sur le site abidjan.net
l’information qui suit :

"POLITIQUE-APRES DAKOURY-TABLEY.LE MPCI présente son nouveau porte-parole
officiel Bernard Doza chez les rebelles"
.

L’article signé du rédacteur Charles d’Almeida, affirme que :"Le nouveau
porte-parole des rebelles, (M.SIRIKI KONATE),devrait co-animer une
conférence de presse avec M.DOZA, un irréductible opposant au défunt
président Houphouet-Boigny, sur qui il avait fait paraître un livre très
critique dans les années 1980. Aujourd’hui, il a rejoint la rébellion en
lutte contre le régime du président Laurent Gbagbo
"

Je précise que ces allégations me choquent, parce qu’elles sont
mensongères. Ayant été longtemps opposé à la dictature du parti unique
PDCI de l’époque Houphouêt, ma réserve affichée dépuis octobre 2000 vis à 
vis du pouvoir de Laurent Gbagbo, qui relève d’un désaccord idéologique, ne
fait pas de moi "le nouveau porte-parole officiel" de la rébellion armée. Une
rébellion dont je me suis écarté dès les premières heures de la tentative de
coup d’état du 19 SEPT 2002 au cours de mes interventions dans les médias à 
Paris...

Le coup d’état et la rébellion armée étant une pression sur la volonté
populaire pour imposer une situation de fait, ils deviennent en cas d’échec un
moyen pour le pouvoir de justifier la dictature dans l’état de guerre et le
couvre feu...

Dans ma démarche politique, j’ai toujours considéré que la bataille pour la
démocratie, le combat pour l’indépendance ivoirienne confisquée dès 1960,
devait être menée avec le peuple de la Côte d’Ivoire : Une et indivisible.
Parce que c’est sur le terrain politique de la conquête des libertés
primaires, face à la violence de la dictature locale au service des intérêts
étrangers, que se forge la mentalité nationale contre la division ethnique.

C’est à cause de cette philosophie, que j’ai été poussé dépuis 1990, par les
différents pouvoirs successifs, (marqués par la politique houphouetiste de
la gestion néocoloniale) vers le tréfonds des adversairesles plus acharnés.

Voilà pourquoi, la Une du journal " L’INTER" , me présentant comme le
"porte-parole officiel des rebelles" devient en fait un appel au meurtre
organisé, à l’heure où le conflit politique en Côte d’Ivoire, qui se réduit
désormais à un choix entre le loyalisme au président Gbagbo et le soutien
aux rebelles, ne laisse plus place à l’expression d’opinions critiques et neutres...

Bernard Doza[[ Bernard Doza, Liberté
Confisquée, le Complot Franco-Africain
, éd. Biblieurope, Paris 1991.

URL de cet article 379
  
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