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Attentats du 11 septembre : la fin de la théorie du complot ?





Le Journal du Mardi, lundi 29 mai 2006.


« Circulez, il n’y a rien à voir, » nous enjoignent les médias pour la énième fois à propos du 11 septembre. Pourtant, aux Etats-Unis comme ailleurs, la recherche alternative sur les attentats s’affine, et les arguments pour demander la réouverture d’une enquête qui n’a jamais eu lieu sont plus nombreux que jamais.


L’annonce récente, dans l’ensemble de la presse, de « la fin de la théorie du complot sur le 11 septembre » a de quoi laisser perplexe à plus d’un titre. Elle faisait suite à la publication par le Pentagone des images de deux caméras de surveillance qui montrent l’instant précis de l’attentat sur le QG de la défense américaine. En choeur, les médias ont annoncé, à l’instar de Judicial Watch, l’institution qui a obtenu la publication des images, qu’on y voit « brièvement mais clairement » le vol 77, le Boeing 757 d’American Airlines détourné le 11 septembre 2001.

Pourtant, on ne voit à peu près rien sur ces images. Comme elles ont été filmées par des caméras de surveillance, elles sont relativement floues, et la vidéo est saccadée à environ 2 images/seconde. Au premier coup d’oeil, on voit simplement une grosse boule de feu qui apparaît soudainement sur la façade de l’immeuble, suivie d’une colonne de fumée. On voit bien l’explosion, mais c’est tout. En y allant image par image, la moisson reste maigre. Pour ce qui est d’identifier l’objet qui s’encastre dans la façade du Pentagone, deux images seulement présentent un intérêt. La première, rendue publique depuis plusieurs années, montre un semblant de fumée d’échappement, émanant sans doute d’un objet volant caché derrière une borne. Si on y voyait l’avion, ça se saurait depuis longtemps. L’autre image intéressante est inédite, et a été prise par l’autre caméra, un rien plus proche et sans obstacle. C’est l’image qui précède immédiatement celle de l’impact. La seule chose qu’on y voit, c’est une petite pointe grise ou argentée : le nez de l’objet volant, qui ne rappelle en rien celui d’un Boeing 757. Peu concluant, c’est le moins qu’on puisse dire.

Ironiquement, c’est en général aux théoriciens du complot que l’on reproche, à juste titre, de se baser sur des images floues et illisibles pour échafauder des théories parfois abracadabrantes. Ainsi, certains d’entre eux sont sûrs d’avoir aperçu un étrange appendice sous le ventre de l’avion qui s’est encastré dans la tour sud du World Trade Center. Les images censées le démontrer ne montrent à peu près rien, si ce n’est une bonne dose d’imagination créative de la part des tenants de cette théorie. Idem pour le Boeing du Pentagone : on ne le voit pas sur les images, mais certains vous assurent qu’il y est bel et bien. Triste constat que de voir les médias se prêter à cette mascarade.

 Lire l’ article : Le Journal du Mardi www.journaldumardi.be



11/9 : Le Mossad surveillait depuis longtemps les pirates qui ont détourné les avions, par Wayne Madsen, 13 février 2006.


11/9 : Si la C.I.A. et le gouvernement n’étaient pas impliqués dans les attentats alors que faisaient-ils ? Michael C. Ruppert.

11 septembre 2001 : Michael C. Ruppert désigne Dick Cheney comme suspect n°1, 20 janvier 2005.




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Le 15 septembre 1970, onze jours après l’élection de Salvador Allende, le président Richard Nixon, en 15 minutes lors d’une réunion avec Henry Kissinger, ordonne à la CIA de « faire crier » l’économie chilienne. Le 11 septembre 1973, Allende est renversé… En 1985, Ronald Reagan déclare que le Nicaragua sandiniste « est une menace pour les Etats-Unis » et, le 1er mai, annonce un embargo total, similaire à celui imposé à Cuba. Depuis le Honduras et le Costa Rica, la « contra », organisée et (…)
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Il faudrait d’abord étudier comment la colonisation travaille à déciviliser le colonisateur, à l’abrutir au sens propre du mot, à le dégrader, à le réveiller aux instincts enfouis, à la convoitise, à la violence, à la haine raciale, au relativisme moral, et montrer que, chaque fois qu’il y a au VietNam une tête coupée et un oeil crevé et qu’en France on accepte, une fillette violée et qu’en France on accepte, un Malgache supplicié et qu’en France on accepte, il y a un acquis de la civilisation qui pèse de son poids mort, une régression universelle qui s’opère, une gangrène qui s’installe, un foyer d’infection qui s’étend et qu’au bout de tous ces traités violés, de tous ces mensonges propagés, de toutes ces expéditions punitives tolérées. de tous ces prisonniers ficelés et interrogés, de tous ces patriotes torturés, au bout de cet orgueil racial encouragé, de cette jactance étalée, il y a le poison instillé dans les veines de l’Europe, et le progrès lent, mais sûr, de l’ensauvagement du continent. [...]

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