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Pas de Télé-Bocal de masse.

Des années que je ne regarde plus la télé à une exception près : Télé-bocal.

Télé-bocal c’est 1h30 de télé par mois et c’est bon. De plus, comme cette télé n’est diffusée que dans des bars, cela incite à sortir de son chez soi.

Alors quand, après des mois de batailles administratives, l’autorisation d’émettre à été donnée par le CSA, Télé-bocal pensait que la partie était bien engagée. En tant que membre de l’association des fans de télé bocal et fidèle lecteur d’Aquarium (le journal des adhérents) mon sang ne fait qu’un tour, je ressors ma vieille télé du placard dans lequel elle dormait et m’apprête à régler le canal 36 quand je m’aperçois que je n’ai pas d’antenne. Pas de problème. Je me raccorde sur l’antenne collective de mon immeuble, manque de pot ce n’est pas une antenne c’est LE câble et Télé bocal n’a pas le droit « d’émettre » sur le câble, son autorisation n’est valable que pour le canal Hertzien.
Je cours acheter une antenne. Rideau et fin de l’acte un.

Acte deux. Les techniciens de Télé bocal achètent un ticket pour accéder au troisième étage de la tour Effel et on leur dit : je crois que ça va pas être possible parce que ça coûte 70 000 € par mois. C’est trop cher, le projet échoue.

Moralité : Quand une télévision, alternative, indépendante des entreprises (pas de pub sur Télé-bocal) et ne disposant pas de grosses ressources veut élargir sa diffusion, le prix à payer est si élevé que cela lui est tout simplement interdit.

Pour en savoir plus :télé bocal


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LA CRISE, QUELLES CRISES ?
Eric TOUSSAINT, Damien MILLET
Les médias et les économistes de la tendance dominante donnent généralement à propos d’un phénomène aussi profond qu’une crise des explications partielles, partiales et biaisées. Cette vision teintée de myopie caractérise tout ce qui touche aux questions économiques. Damien Millet et Eric Toussaint en spécialistes de l’endettement lèvent le voile sur les racines profondes et durables du déséquilibre économique qui caractérise toute la vie sociale. En 2007-2008 a éclaté la crise (…)
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"L’un des grands arguments de la guerre israélienne de l’information consiste à demander pourquoi le monde entier s’émeut davantage du sort des Palestiniens que de celui des Tchétchènes ou des Algériens - insinuant par-là que la raison en serait un fonds incurable d’antisémitisme. Au-delà de ce qu’il y a d’odieux dans cette manière de nous ordonner de regarder ailleurs, on peut assez facilement répondre à cette question. On s’en émeut davantage (et ce n’est qu’un supplément d’indignation très relatif, d’ailleurs) parce que, avant que les Etats-Unis n’envahissent l’Irak, c’était le dernier conflit colonial de la planète - même si ce colonisateur-là a pour caractéristique particulière d’avoir sa métropole à un jet de pierre des territoires occupés -, et qu’il y a quelque chose d’insupportable dans le fait de voir des êtres humains subir encore l’arrogance coloniale. Parce que la Palestine est le front principal de cette guerre que l’Occident désoeuvré a choisi de déclarer au monde musulman pour ne pas s’ennuyer quand les Rouges n’ont plus voulu jouer. Parce que l’impunité dont jouit depuis des décennies l’occupant israélien, l’instrumentalisation du génocide pour oblitérer inexorablement les spoliations et les injustices subies par les Palestiniens, l’impression persistante qu’ils en sont victimes en tant qu’Arabes, nourrit un sentiment minant d’injustice."

Mona Chollet

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