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Class Warfare Matters

“I believe that there will be ultimately a clash between the oppressed and those who do the oppressing.
I believe that there will be a clash between those who want freedom, justice and equality for everyone and those who want to continue the system of exploitation.
I believe that there will be that kind of clash,
but I don’t think it will be based on the color of the skin.”

"Je crois qu’il y aura finalement un affrontement entre les opprimés et ceux qui oppriment.
Je pense qu’il y aura un affrontement entre ceux qui veulent la liberté, la justice et l’égalité pour tous et ceux qui veulent continuer le système d’exploitation.
Je crois qu’il y aura ce genre d’affrontement,
mais je ne pense pas qu’il sera fondé sur la couleur de la peau. "

El-Hajj Malek El-Shabazz alias Malcolm X

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Lorsque l’on tente, comme ce fut le cas récemment en France, d’obliger une femme à quitter la Burqa plutôt que de créer les conditions où elle aurait le choix, ce n’est pas une question de libération mais de déshabillage. Cela devient un acte d’humiliation et d’impérialisme culturel. Ce n’est pas une question de Burqa. C’est une question de coercition. Contraindre une femme à quitter une Burqa est autant un acte de coercition que l’obliger à la porter. Considérer le genre sous cet angle, débarrassé de tout contexte social, politique ou économique, c’est le transformer en une question d’identité, une bataille d’accessoires et de costumes. C’est ce qui a permis au gouvernement des Etats-Unis de faire appel à des groupes féministes pour servir de caution morale à l’invasion de l’Afghanistan en 2001. Sous les Talibans, les femmes afghanes étaient (et sont) dans une situation très difficile. Mais larguer des "faucheuses de marguerites" (bombes particulièrement meurtrières) n’allait pas résoudre leurs problèmes.

Arundhati Roy - Capitalism : A Ghost Story (2014), p. 37

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