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Communiqué de la RATP

Réseau pour l’Abolition des Transports Payants

Mardi 12 novembre, François Thonier un militant d’AC ! Nantes est passé en jugement au tribunal correctionnel de Bordeaux, pour "délit de fraude d’habitude" alors qu’il se rendait régulièrement à un stage.

Aujourd’hui la loi "Sécurité quotidienne" permet d’emprisonner les précaires, les chômeurs et tous ceux qui ne peuvent s’acquitter d’un titre de transport. Selon le Monde du 09/10/02, au moins 7 fraudeurs ont déjà été condamnés à des peines d’un à trois mois de prison en vertu de la loi sur la "sécurité quotidienne" votée sous le gouvernement Jospin.

Nous sommes tous des fraudeurs.

La SNCF estime que les usagers condamnables pour "fraude d’habitude" sont environ 34 000. Dans les mois à venir, les tribunaux correctionnels seront amenés à juger un nombre croissant d’affaires de ce type. A la fin septembre, la SNCF avait déposé 786 plaintes contre des contrevenants récidivistes.

Le délit de pauvreté condamné, la liberté de circulation contrôlée.

Tous les "Sans" (revenu, emploi, logement, papiers ... ) doivent pouvoir circuler librement. Nous refusons ce contrôle répressif des usagers des transports en commun. Ainsi, nous réclamons la gratuité des transports pour tous, seule garantie d ¹égalité sociale face à la liberté de circulation.

ENSEMBLE exigeons :
 la relaxe des personnes poursuivies,
 l’arrêt immédiat des poursuites contre les voyageurs libres,
 l’amnistie des amendes
 l’abrogation des lois répressives (L.S.Q.)
 la gratuité des transports pour toutes et tous

il est bon d’insister sur le fait que si une personne en infraction a de quoi régler l’amende sur place, elle ne sera pas inquiétèe. c’est donc bien contre les pauvres et les exclus que la loi se durcit.


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Histoire de ta bêtise
François Bégaudeau
PREFACE D’abord comme il se doit j’ai pensé à ma gueule. Quand en novembre les Gilets jaunes sont apparus pile au moment où Histoire de ta bêtise venait de partir à l’imprimerie, j’ai d’abord craint pour le livre. J’ai croisé deux fois les doigts : une première fois pour que ce mouvement capote vite et ne change rien à la carte politique que le livre parcourt ; une second fois pour que, tant qu’à durer, il n’aille pas jusqu’à dégager Macron et sa garde macronienne. Pas avant le 23 janvier (…)
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"Bon, j’imagine que vous ne pouvez tout de même pas tuer vos subordonnés"

seule réponse fournie par les élèves d’une école de commerce de Philadelphie
lorsque le professeur demanda à ses élèves de lui donner un exemple de
comportement repréhensible dans une entreprise.

Cité par Serge Halimi, dans le Monde Diplomatique de février 2005, page 2

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