Ca va être encore plus riant, quoique moins joyeux, quand ils vont se rendre compte que leurs comptes bancaires auront été vidés ; leurs retraites pillées, leurs emplois envolés, leurs horaires augmentés à 60 heures par semaine, et qu’ils n’auront personne en face à qui demander des comptes même pas par internet qui sera supprimé en cas de révolte. Parlons pas de "révolution" parce qu’après tout, si on est contents de revoir le ciel bleu, tout va bien...
Je comprend qu’on soit joyeux de voir la nature reprendre ses droits quand ceux qui l’ont plus ou moins assassinée ne font plus temporairement la loi, mais je me demande si les Soviétiques qui se sont retrouvés devant leur pays revenu à l’âge de pierre en 1945 ont pensé un seul instant : "Ouf on est enfin débarrassés des pesticides et on revoit le ciel bleu car les aciéries ne fument plus".
Mais y a toujours des optimistes invétérés : j’avais un pote, un Oranais, qui me disait qu’à Mers El kébir, après l’attaque Anglaise et 5000 marins français au fond de l’eau, pendant 5 ans les langoustes n’avaient jamais été aussi grosses.
Mais faut dire que c’était lui qui les mangeait. Pas les langoustes qui le bouffaient à lui.
Et on n’a jamais su ce qu’en pensaient "les 5000 marins" en question...
P.S. Une précision : Ca n’est pas une "crise économique". C’est une "crise systémique". Et ceux qui ne savent pas distinguer entre les deux vont bientôt pouvoir s’en rendre compte à leurs dépends. Parce que dans "systémique" il y a "système", et qu’on est pas arrimés au bon... De "Système".
Mais à celui qui va être mangé. Comme les langoustes.