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Oeuvre bénévole, soutenue par Le Grand Soir, préfacée par Jean-Luc Mélenchon

Le livre illustré sur les Gilets jaunes

392 gilets jaunes sont en prison, 202 ont été blessés à la tête, 22 ont perdu un œil et 5 une main. Les LBD ont tiré plus de 20 000 fois (source : Sénat), des policiers sont dans les manifs avec des fusils de guerre, les blindés bloquent les rues, des soldats sont réquisitionnés les samedis, l’hypothèse de tirs à balles réelles est avancée pour effrayer le peuple ou comme ballon d’essai. Plus de 8 700 gilets jaunes ou passants ont été placés en garde à vue, 2 000 ont été condamnés et 390 incarcérés.

Dans tout le pays, des manifestants pacifiques souffrent sous des déluges de grenades de désencerclement ou lacrymogènes. Les matraques font couler le sang sur le pavé. Les rues sont livrées à une horde sans foi ni loi, la Brigade Anti-criminalité (BAC) qui chasse en meute avec un plaisir non dissimulé dans les manifs et aux abords, pendant et après. Les exactions des forces du désordre sont niées, puis minimisés par les autorités tandis que les médias répugnent à les montrer, tout en fustigeant la violence des gilets jaunes (sic).

Jamais depuis des décennies la clameur des pauvres n’a été réprimée avec autant d’emprisonnements, de blessures irréversibles, d’humiliations.

L’ONU, l’Union européenne, Amnesty international, le Défenseur des droits (Jacques Toubon), les syndicats, les partis (sauf LREM) s’émeuvent, ce qui a pour résultat de faire ricaner le Pouvoir et ses chiens de garde.

Les macronistes et les journalistes des « grands » médias expliquent que les Gilets jaunes sont d’extrême gauche et d’extrême droite, complotistes, putschistes, racistes, homophobes, violents, manipulés par les Italiens, par les Etats-uniens, par les Russes et... essoufflés.

C’est dans ce contexte que quelques gilets jaunes, épaulés par Le Grand Soir, ont créé un livre illustré, un outil de solidarité pour mieux faire connaître les Gilets Jaunes et pour les aider à se défendre. Par ce livre, la parole du peuple va entrer dans des milliers de librairies.
Les promoteurs du projet de livre ont cherché à le faire préfacer. Jean-Luc Mélenchon a répondu à leur sollicitation par une vibrante plaidoirie en faveur des Gilets Jaunes, une ode hugolienne superbe qui enrichit le livre.

Vous pouvez accélérer la sortie du livre en cliquant sur ce lien : http://www.lepotcommun.fr/pot/uujthnoj

LGS et le Comité de soutien 31 aux GJ

COMPLEMENT

La rue était noire de jaune.

Les membres (bénévoles) du Comité de soutien 31 (des Gilets Jaunes qui manifestent depuis l’acte I) ont cueilli, parfois dans le parfum des lacrymos, des centaines de slogans, tags, affiches, photos, pancartes, dessins.

D’une remarque d’un gilet jaune dans la rue, ils ont fait le titre.

Ce livre donne à voir l’incroyable imagination du peuple, son humour, son impertinence, sa lucidité, son intelligence collective, sa dureté parfois.

Sa poésie aussi.

En un mot, son génie quand il fait l’Histoire et que le monde entier se met à le regarder.

Les sommes reçues par la souscription (6659 € à ce jour) vont aider à cofinancer l’édition (pour un prix de vente bas) et la diffusion de l’ouvrage. Dans un second temps, les droits d’auteurs seront versés aux avocats des Gilets Jaunes. Les donateurs et les lecteurs en seront informés ici et sur les réseaux sociaux.

Pour eux, cliquez : http://www.lepotcommun.fr/pot/uujthnoj

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Maxime Vivas : le gai Huron du Lauragais
Bernard GENSANE
C’est sûrement parce qu’il est enraciné dans les monts du Lauragais que Maxime Vivas a pu nous livrer avec ce roman une nouvelle version de l’ébahissement du Candide face aux techniques asservissantes censées libérer les humains. Soit, donc, un Huron né à des milliers de kilomètres de l’Hexagone, sur l’àŽle Motapa, d’une mère motapienne et d’un père parisien. A l’âge de 25 ans, ce narrateur décide de voir Paris. Motapa est une île de paix, de sagesse, de tranquillité. La lave de son (…)
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"Le Maire Daley et d’autres officiels du gouvernement pendant les émeutes des années 60 ont prouvé leur préférence pour la propriété plutôt que l’humanité en ordonnant à la police de tirer pour tuer sur les pilleurs. Ils n’ont jamais dit de tirer pour tuer sur des assassins ou des trafiquants de drogue"

Dick Gregory (1932-2017)

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