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2006-04-02

NON à l’immigration jetable

le collectif
Uni(e)s contre une immigration jetable

vous invite au grand rassemblement
NON à l’immigration jetable

qui se tiendra

dimanche 2 avril entre 13h et 19h
à Paris, sur la place de la République

en présence de

 AKLI D.
 BERNARD LAVILLIERS
 CALI
 DIDIER LOCKWOOD
 DIDIER SUPER
 DYONISOS
 FIL
 LA BRIGADE
 LA RUE KETANOU
 LADY LAISTEE
 LOà C LANTOINE
 LO’JO
 LOUISE ATTAQUE
 M.A.P.
 MANO SOLO
 NO BLUFF SOUND
 OAà STAR
 RODOLPHE BURGER
 SOUAD MASSI
 TETES RAIDES
 93 SLAM CARAVANE

Parce que le gouvernement entend désormais autoriser au séjour les seuls étrangers qui lui paraissent utiles à l’économie française, il s’apprête à proposer au Parlement un projet de loi qui viole sans vergogne les droits fondamentaux, notamment en matière de vie privée et familiale. Cette philosophie utilitariste, qui en rappelle d’autres, portera inévitablement aussi atteinte au droit d’asile et aux droits de la personne humaine. De façon à instrumentaliser les étrangers sélectionnés, la réforme entend enfin, dans de nombreux cas, leur imposer une précarité qui les rend jetables après usage et leur nie toute possibilité de construire un avenir dans ce pays. Quant aux sans-papiers, qui peuvent jusqu’à présent espérer une régularisation après dix ans de présence, ils perdront cette possibilité si le projet de loi est adopté.

Avant même sa discussion, les ministres de l’intérieur et de la justice ont signé le 21 février 2006 une circulaire de traque systématique des « outils humains » indésirables ou usagés jusque dans leur domicile ou leur foyer et, sur convocations-pièges, dans les préfectures. Ce nouveau texte rend parfaitement compte de ce qui se profile à l’horizon.

La bataille qui s’engage contre le projet de loi n’est donc pas seulement un combat contre une réforme du droit. Elle correspond également au refus de la résurgence d’une volonté de domination et d’exploitation d’un autre âge ainsi qu’au rejet d’une conception archaïque du monde et de l’humanité. C’est à un engagement contre cette régression fondamentale que les 350 organisations associatives, politiques et syndicales rassemblées dans le collectif Uni-e-s contre une immigration jetable (UCIJ) invitent celles et ceux pour qui le principe d’égalité reste intangible.

La mobilisation contre la réforme du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA) et contre les idées qui la fondent va donner lieu, le dimanche 2 avril 2006 après midi sur la place de la République à Paris, à l’engagement de nombreux artistes par un concert de protestation, de solidarité et pour l’égalité des droits.

Venez-y et en attendant... Faites passez l’info !

Paris le 24 mars 2006

URL de cet article 3464
   
Gabriel Péri : homme politique, député et journaliste
Bernard GENSANE
Mais c’est vrai que des morts Font sur terre un silence Plus fort que le sommeil (Eugène Guillevic, 1947). Gabriel Péri fut de ces martyrs qui nourrirent l’inspiration des meilleurs poètes : Pierre Emmanuel, Nazim Hikmet, ou encore Paul Eluard : Péri est mort pour ce qui nous fait vivre Tutoyons-le sa poitrine est trouée Mais grâce à lui nous nous connaissons mieux Tutoyons-nous son espoir est vivant. Et puis, il y eu, bien sûr, l’immortel « La rose et le réséda » (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Que ce soit bien clair : nous avons commis des erreurs, évidemment. Et nous en commettrons d’autres. Mais je peux te dire une chose : jamais nous n’abandonnerons le combat pour un monde meilleur, jamais nous ne baisserons la garde devant l’Empire, jamais nous ne sacrifierons le peuple au profit d’une minorité. Tout ce que nous avons fait, nous l’avons fait non seulement pour nous, mais aussi pour l’Amérique latine, l’Afrique, l’Asie, les générations futures. Nous avons fait tout ce que nous avons pu, et parfois plus, sans rien demander en échange. Rien. Jamais. Alors tu peux dire à tes amis "de gauche" en Europe que leurs critiques ne nous concernent pas, ne nous touchent pas, ne nous impressionnent pas. Nous, nous avons fait une révolution. C’est quoi leur légitimité à ces gens-là, tu peux me le dire ? Qu’ils fassent une révolution chez eux pour commencer. Oh, pas forcément une grande, tout le monde n’a pas les mêmes capacités. Disons une petite, juste assez pour pouvoir prétendre qu’ils savent de quoi ils parlent. Et là, lorsque l’ennemi se déchaînera, lorsque le toit leur tombera sur la tête, ils viendront me voir. Je les attendrai avec une bouteille de rhum.

Ibrahim
Cuba, un soir lors d’une conversation inoubliable.

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