Trois propriétés de l’ex-présidente ont été perquisitionnées la semaine dernière dans le cadre de l’enquête sur de soi-disant pots de vin accordés pour des travaux publics sous le mandat de son mari, feu le Président Néstor Kirchner et sous son mandat à elle.
Dans un communiqué diffusé sur la page de Cristina Fernández, l’avocat souligne qu’on l’a empêché de contrôler, en tant qu’avocat de la défense et unique personne présente sur les lieux, la perquisition de l’immeuble de la rue Uruguay, dans le quartier de Recoleta.
Il ajoute qu’on a expressément violé les dispositions de la Constitution, la loi qui en découle et ce que le Sénat de la Nation a décidé à propos de cette perquisition en particulier.
Toutes ces illégalités ont déjà été dénoncées devant la justice, le Conseil de la Magistrature, le Collège des Avocats et seront communiquées à chacun des chefs de blocs à la Chambre Haute, souligne-t-il.
Beraldi a souligné que « dans un événement d’une gravité extraordinaire, » la personne qui fait le ménage au domicile de Cristina dans la capitale est entrée pour la première fois après la perquisition dans le logement samedi dernier.
« Etant donné que le nettoyage devait être fait plus à fond, elle a demandé à 2 membres de sa famille de l’aider... Pendant qu’ils rangeaient les vêtements et nettoyaient les étagères dans le dressing de la chambre, ils ont ressenti des nausées, de forts picotements dans la gorge et les yeux et de la difficulté à respirer. »
Les symptômes ont persisté pendant toute la journée et dimanche, ils se sont rendus aux urgences de l’Hôpital de Clínicas où on a constaté que ces symptômes semblaient provenir d’un produit toxique et on leur a recommandé d’éviter par tous les moyens d’être exposés au même environnement.
L’avocat a soutenu qu’à cause de cela, l’ex-présidente a décidé de ne pas rentrer dans cet appartement jusqu’à ce qu’une évaluation du lieu et des choses qui ont été manipulées pendant la perquisition ait été réalisée.
D’autre part, Beraldi a noté que la perquisition du logement de la localité d’El Calafate, dans la province de Santa Cruz a été prolongée illégalement et de façon délibérée dans le but évident de continuer à faire du bruit et à fournir du matériel pour les couvertures des journaux du week-end.
« On a révélé à la presse, comme d’habitude, des données absolument fausses : en aucun des domiciles, il n’y a de coffre-fort ni de documents ou d’objets qui puissent avoir une origine illégale, » a-t-il signalé en évoquant les dires de certains médias à propos de ce qui avait été trouvé sur place.
Il déclare que les choses que le juge Claudio Bonadío, qui est chargé de cette affaire, a ordonné de saisir n’ont non seulement aucun lien avec l’objet de cette affaire mais en plus, sont des effets qui font partie du mobilier du lieu dont la saisie n’a d’autre objet que de provoquer des dommages et de l’humiliation.
En plus, a-t-il ajouté, « comme preuve de la persécution politique dont celle que je défends est l’objet, ils se sont appropriés des documents qui sont en relation directe avec la charge de sénatrice qui a été conférée par le vote du peuple, de millions d’Argentins, dans la province de Buenos Aires. »
La seule voiture qu’a celle que je représente, une camionnette Honda de 2009, n’y a même pas échappé, a remarqué l’avocat qui a ajouté que, dans l’affaire d’El Calafate, la chaîne de protection des choses qui étaient réquisitionnées pour la perquisition n’a pas été préservée.
« La procédure commence et s’achève quand ça arrange le juge. En cas d’interruption, le domicile reste à la disposition discrétionnaire des forces de police détachées par le magistrat sans qu’on puisse rien contrôler, » a-t-il souligné avoir avoir déclaré que pendant la nuit, on ne sait pas qui entre ou sort de la maison et encore moins si on y place une fausse preuve.
Enfin, il a signalé que vendredi soir, le Centre d’Information Judiciaire (CIJ) qui dépend directement de la Cour Suprême de Justice a « publié un rapport insolite dans lequel Bonadío anticipe la décision qu’il adoptera au sujet de celle que je défends, préjugeant son soi-disant caractère de chef d’une association illégale. »
Ce serait la quatrième association illégale dont celle que je représente serait le chef, note-t-il.
Ce nouveau chapitre constitue une étape des institutions qui nous conduit à une société pré-démocratique où les droits et les garanties des citoyens, au moins ceux des opposants au Gouvernement actuel, sont directement éliminés, » a conclu l’avocat.
(Avec des informations de Prensa Latina)
http://www.cubadebate.cu/noticias/2018/08/27/denuncian-ilegalidades-en-allanamientos-a-propiedades-de-expresidenta-cristina-fernandez/
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos