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Les Maras, du Canada au Panama - United violence of Americas.


Reconnaissables à leurs tatouages, ces jeunes des quartiers pauvres d’Amérique centrale ont parfait leur éducation à la violence au contact des gangs noirs de Los Angeles. Découverte des redoutés MS13 et M18, forts chacun de plusieurs dizaines de milliers d’individus.


Le Devoir, mardi 24 janvier 2006


Chiapas — Tapachula est une ville dangereuse. Dans les restaurants et les bars, des gros bras fouillent les clients à l’entrée et confisquent les armes qui sont mises au vestiaire. Ici, le calibre 38 ou l’arme blanche font partie de la tenue vestimentaire. Frontière entre le Guatemala et le Mexique, première étape des émigrants d’Amérique centrale sans papiers vers l’eldorado américain, la ville est un concentré de délinquance où s’épanouissent la prostitution, la drogue et les maras.

Maras, pandillas, clicas, chapulines ou bandas sont quelques-uns des noms utilisés pour désigner ces bandes de jeunes des quartiers pauvres qui font trembler l’Amérique centrale. Ils s’appellent El Chino (« le Chinois »), La Rana (« la Grenouille ») ou El Lobo (« le Loup »). Leur carte de visite : des tatouages sur le corps et le visage. Leur mode de communication : un langage de signes permettant de se reconnaître entre eux, d’une bande à l’autre. Ils ont entre 12 et 25 ans. Ultraviolents, ils ont construit un monde parallèle avec ses règles, ses rites initiatiques, son économie, sa moralité. Un quotidien ponctué de trafic de drogues, de vols, de rackets, de viols et d’assassinats. C’est aujourd’hui, selon les spécialistes, le réseau criminel le plus étendu d’Amérique et l’un des plus prolifiques du monde. Pour ces jeunes, les maras sont devenues une famille et la violence, un mode de vie. Le développement des maras sur le territoire des États-Unis et dans leur arrière-cour, au sud, est devenu une préoccupation pour George Bush. En mars 2005, le président américain déclarait que les maras étaient une question de « sécurité nationale ». Et d’annoncer la constitution d’un fonds de 150 millions de dollars pour mettre sur pied une « force spéciale » destinée à combattre ces bandes désormais assimilées à des « terroristes ».

En agissant ainsi, les autorités américaines ne font que tenter d’enrayer un phénomène que leur politique étrangère en Amérique centrale a enclenché dès les années 1990. (...)

Lire la suite : Le Devoir.com www.ledevoir.com


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