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William Blum interdit de voyage à Cuba par les autorités US.




William Blum est l’auteur de plusieurs livres dont l’ incontournable ( m’entendez vous ? ) GUERRES SCELERATES, les interventions de l’armée américaine et de la CIA depuis 1945
, et de L’Etat Voyou.


Je ne résiste pas au plaisir de citer Blum :

« Si j’étais président, j’arrêterais en quelques jours les attaques terroristes contre les États-Unis. Définitivement.

D’abord, je présenterais mes excuses à toutes les veuves, aux orphelins, aux personnes torturées, à celles tombées dans la misère, aux millions d’autres victimes de l’impérialisme américain.

Ensuite, j’annoncerais aux quatre coins du monde que les interventions américaines dans le monde sont définitivement terminées, et j’informerais Israël qu’il n’est plus le 51e État des États-Unis mais dorénavant - chose curieuse à dire - un pays étranger.

Et puis, je réduirais le budget militaire d’au moins 90 %, utilisant le surplus à payer des réparations aux victimes. Ce serait plus que suffisant. Le budget militaire d’une année, soit 330 milliards de dollars, équivaut à plus de 18 000 dollars de l’heure depuis la naissance de Jésus-Christ.

Voilà ce que je ferais les trois premiers jours.

Le quatrième jour, je serais assassiné. » - William Blum.

Viktor Dedaj pour CSP.



Les restrictions US sur les voyages à Cuba empêchent la présence de l’écrivain William Blum à la prochaine Foire internationale du Livre


La Havane, 11 janvier 2006, AIN.


William Blum, auteur de Killing Hope ["Guerres Scélérates" en Français - note de CSP], analyse exhaustive des interventions des Etats-Unis à travers le monde à partir de la Seconde Guerre mondiale, a annoncé qu’il ne pourra pas participer à la prochaine Foire internationale du Livre Cuba 2006 à cause des restrictions sur les voyages à l’île imposées par l’administration Bush.

«  Le même gouvernement états-unien dont je parle m’empêche de participer », relève l’écrivain dans une lettre adressée à Aida Bahr, directrice de la maison Editorial Oriente, qui lancera l’édition cubaine de Killing Hope en février, dans le cadre de la Foire du Livre Cuba 2006.

Il précise encore que la recrudescence des restrictions que Washington impose aux voyages des intellectuels et des artistes US à Cuba sera la cause de son absence.

Le prestigieux historien et politologue US signale que Killing Hope décortique l’ingérence états-unienne visant à « renverser des gouvernements qui ont osé faire face à la campagne impérialiste de Washington dont le but est d’imposer le capitalisme au monde entier ».

William Blum est un connaisseur des coulisses de la politique extérieure des Etats-Unis puisqu’il a travaillé au Département d’Etat jusqu’à 1967, année où il a démissionné en raison de son désaccord avec l’agression US contre le Vietnam.

Peu après avoir quitté le Département d’Etat, William Blum a fondé The Washington Free Press, un des premiers médias alternatifs de la capitale états-unienne.

La 15e Foire internationale du Livre Cuba 2006, se tiendra à La Havane du 2 au 12 février avant de s’étendre à 34 autres villes cubaines.

 Source : www.cubainfo.ain.cu/2006/ene11usa-impide.htm


Les Etats-Unis renforcent, leurs plans pour une Cuba sans Castro, par Guy Dinmore - Financial Times.


Mesures recommandées à Bush par la Commisssion pour contribuer à une Cuba libre : "Accélerer la fin du régime castriste à Cuba".


Le rapport Anti-Empire. Certaines choses que vous devez savoir avant la fin du monde, par Wiliam Blum.




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L’Histoire m’acquittera
Fidel CASTRO, Jacques-François BONALDI
L’Histoire m’acquittera (en espagnol : La Historia me absolvera) est un manifeste d’auto-défense écrit par Fidel Castro en octobre 1953, à la veille de son procès (il est jugé pour avoir attaqué la caserne de Moncada le 26 juillet 1953, en réaction au coup d’état de Batista). Fidel Castro est diplômé en droit, il manie la plaidoirie, exercice qu’il connaît bien, avec aisance : il y explique ses actes et son implication dans le soulèvement contre Batista mais surtout, il y développe ses (…)
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Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières sur le pied de guerre. Si le peuple américain permet un jour aux banques privées de contrôler le devenir de leur monnaie, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, les banques et les compagnies qui fleuriront autour des banques priveront le peuple de tous ses biens jusqu’au jour où ses enfants se retrouveront sans toit sur la terre que leurs parents ont conquise.

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