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Le Président colombien Uribe dénonce un complot contre Chavez et Cuba accueille des négociations de paix entre l’ELN et le gouvernement colombien.


18 décembre 2005


Le président colombien Uribe dénonce un complot contre Hugo Chavez.


SANTA MARTA - D’anciens militaires vénézuéliens qui ont demandé l’asile politique en Colombie ont préparé un complot contre le président Hugo Chavez, selon le président colombien Uribe. Ils l’ont fait avec des membres des forces de l’ordre colombiens.

« Les militaires vénézuéliens qui se trouvaient à Bogota se sont réunis dans un bâtiment avec des militaires colombiens », a déclaré Alvaro Uribe ajoutant que lors de sa rencontre samedi à Santa Marta (nord) avec le président Chavez : « il a fallu dire la vérité, c’est à dire qu’il s’agissait d’un bâtiment de la force publique colombienne ».(...)

De son côté, le président vénézuélien a lancé un appel aux groupes illégaux colombiens pour qu’ils abandonnent la lutte armée. « Nous voulons que les groupes qui portent encore les armes, deviennent pacifiques. Cela suffit avec les rafales de fusils, de mitraillettes, avec la mort et la douleur », a déclaré Hugo Chavez.

Lors de cette rencontre le président Uribe a également annoncé que le Venezuela avait assuré à sa demande le transport jusqu’à Cuba du chef militaire de l’Armée de libération nationale (ELN - guérilla guévariste) Antonio Garcà­a qui participe actuellement à des négociations de paix avec son gouvernement.

 Source www.edicom.ch



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Lorsque l’on tente, comme ce fut le cas récemment en France, d’obliger une femme à quitter la Burqa plutôt que de créer les conditions où elle aurait le choix, ce n’est pas une question de libération mais de déshabillage. Cela devient un acte d’humiliation et d’impérialisme culturel. Ce n’est pas une question de Burqa. C’est une question de coercition. Contraindre une femme à quitter une Burqa est autant un acte de coercition que l’obliger à la porter. Considérer le genre sous cet angle, débarrassé de tout contexte social, politique ou économique, c’est le transformer en une question d’identité, une bataille d’accessoires et de costumes. C’est ce qui a permis au gouvernement des Etats-Unis de faire appel à des groupes féministes pour servir de caution morale à l’invasion de l’Afghanistan en 2001. Sous les Talibans, les femmes afghanes étaient (et sont) dans une situation très difficile. Mais larguer des "faucheuses de marguerites" (bombes particulièrement meurtrières) n’allait pas résoudre leurs problèmes.

Arundhati Roy - Capitalism : A Ghost Story (2014), p. 37

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