A propos d’Abstention :
La médiacratie aux ordres des lobbies financiers et des ripoux de la vie politique doit impérativement, pour garder un minimum de crédibilité,arrêter de stigmatiser la jeunesse :
Sur France Info, comme dans tous les journaux, presses et télévisions :çà n’arrête plus.
Pour les médias : Les jeunes de 18 à 30 ans qui se sont abstenus massivement au premier tour des élections régionales, avec un taux de 64%, seraient des irresponsables, des Jean-foutre, voir des paumés.
En réalité, cette génération hyperconnectée et prompt à tout vérifier sur la toile et les réseaux sociaux, comprends bien plus vite que les anciennes générations.
Les jeunes ont tout compris !
L’actuelle classe politique sortit tout droit du sérail, a tout bidonné, tout ficelé, tout truandé. Selon l’adage, on ne prête qu’aux riches, et il en va de même pour les partis politiques.
Allez voter après çà !!!
Encore une fois :
A l’exception de Jean-Pierre Masseret,
l’ensemble du PS est allé se vautrer cette semaine dans la déliquescence et la putréfaction de la cinquième république, en allant soutenir les très contreversés candidats de la droite ultralibérale
et liberticide
Xavier Bertrand et Christian Estrosi :
De quoi donner la nausée à toute une jeunesse, désespérée de tant de compromission.
Pour l’avenir
Le retour à la participation politique de tous et surtout de la jeunesse passera seulement par l’abandon totale des vieux réflexes ripoublicains de désistement contre-nature et la refonte des institutions, pour plus de démocratie directe, plus de pouvoir citoyen, plus de solidarité.
La jeunesse dans sa grande majorité a volontairement et intelligemment asséné ce dimanche 6 Décembre un triple Non aux oligargues comme aux caciques de la cinquième :
Un non au front de gauche
Un non au front républicain
Un non au front national
Jean-Michel Sady
Président du MSEA
Mouvement Socialiste Ecologiste et Autogestioinnaire
« Les jeunes sont traditionnellement plus abstentionnistes que les autres classes d’âge sur toutes les élections, sauf à l’élection présidentielle ou le résultat est sensiblement équivalent »
« Pour se mobiliser, les jeunes ont besoin d’enjeux clairs, explicites. Le contexte politique, avec la discorde des grands partis de gouvernement, les dépasse et n’est pas incitatif » Anne Muxel
« Les problèmes de logement ou du pouvoir d’achat restent encore aujourd’hui en suspend Il peut y avoir une déception et un sentiment d’abandon »,
Anne Muxel, sociologue auteur d’« Avoir 20 ans en politique : Les enfants du désenchantement » (Seuil)