AGIR Agence d’information agricole romande, 21 novembre 2005.
Une préfiguration de ce qui pourrait arriver à l’homme ?
La culture en plein champ d’un pois génétiquement modifié a dû être abandonnée en Australie après plusieurs années de recherche et développement. Les chercheurs ont constaté que l’OGM occasionnait des maladies pulmonaires aux souris qui en consommaient. Le gène modifié visait à protéger le pois contre un insecte ravageur (Bruchus pisorum) qui insère ses oeufs dans la cosse du pois. Les larves dévorent ainsi la cosse et les pois, ce qui peut entamer les récoltes jusqu’à une proportion de 30%, a indiqué le Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation (CSIRO) dans un communiqué.
La manipulation génétique a consisté à transférer dans le pois un gène d’un haricot fabricant une protéine insecticide contre cette larve. L’efficacité obtenue était de 99,5%. Parallèlement à la dissémination en plain champ, une analyse de risque fut conduite, dont un essai d’alimentation sur des souris. Si la protéine naturelle en question est bien connue et ne présente aucun risque pour l’animal ou pour l’être humain, il n’en a pas été de même de celle modifiée, continue le CSIRO. Les souris nourries des pois génétiquement modifiés ont montré une réaction immunitaire après deux semaines qui n’a cessé d’augmenter jusqu’à la quatrième semaine d’alimentation. La réaction de ces souris se caractérisait par une inflammation des poumons et par l’augmentation d’anticorps dans le sérum sanguin.
En revanche, les souris nourries avec la protéine naturelle du haricot n’ont montré aucune réaction immunitaire, pas plus que celles nourries aux pois non modifiés. Cette différence s’explique très vraisemblablement dans le processus d’expression différent dans les cellules du haricot, respectivement du pois transgénique, expliquent les chercheurs.
– Source www.agrigate.ch
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