Dimanche 13 novembre 2005
Samedi 12 novembre, les Jeunesses Identitaires avaient prévu un rassemblement sous le thème "Insécurité, racaille, violence...Niçois, tais-toi" avec, disent-ils des représentants d’associations de quartier, des commerçants et artisans. Ce rassemblement avait été interdit par un arrêté préfectoral qui aurait été remis au domicile du chef .
N’ayant pas une grande confiance ni dans les interdits ni dans les J I nous sommes allés constater si le respect de la loi était de mise ce jour là Place Masséna
Quelques voitures de police occupaient la place, les jeunes commençaient à se rassembler et on reconnaissait leurs chefs qui discutaient avec la police. Ils ont distribué des tracts pour pleurnicher sur le fait que ce grand rassemblement populaire(moins de 100 personnes)avait été interdit alors "que le pays brûle...et que l’état a décidé de donner 100 millions d’euros supplémentaires à des associations qui, majoritairement ne font qu’entretenir la haine de notre peuple et en promettant d’embaucher ces "jeunes"dans la police.
Après la distribution auprès des passants, ils se sont rassemblés dans le cadran solaire de la place Massena, et le bras tendu ont chanté Nissa la bella et crié avant de se disperser "Nice aux Niçois" tandis que les forces de police attendaent sagement que cela se termine pour rentrer chez elles
Le responsable de la police à qui nous avons exprimé notre indignation et rappelé l’arrêté préfectoral nous a répondu qu’il n’avait pas reçu l’ordre de disperser par la force tandis qu’un autre policier nous expliquait que le mouvement en raison du 11 novembre jour férié qui précédait le rassemblement n’avait pas eu le temps d’avertir ses sympathisants de l’interdiction (c’est pas gentil tout cela de la part de la police !)
Le comble, c’est qu’un des leurs a filmé toute la cérémonie et la distribution de tracts aux passants. Tout simplement honteux d’avoir laissé faire. Les jeunesses Identitaires peuvent s’excuser auprès de la République d’avoir écrit sur leur tract : " La république et la classe politique ont montré toute leur incompétence et leur lâcheté. ILs nous signifient bien dans quel camp ils se trouvent.( on se le demande aussi)
Nous écrivons au Préfet
ADN
– Source : SALADE-NICOISE www.salade-nicoise.net
La double peine n’a jamais été abrogée, puisqu’elle n’a jamais existé, par Maître Eolas.
Pourquoi ça brûle dans les banlieues ? par Jean-Claude Meyer.
Retrait immédiat du décret du 3 avril 1955 ! Non aux mesures d’ exception ! Refus de toute baisse de l’ âge de l’ apprentissage ! par Gérard Filoche.
Si notre condition était véritablement heureuse, il ne faudrait pas nous divertir d’y penser.
Blaise PASCAL